Comme chaque année, les équipes ont droit à des primes liées à leurs résultats mais aussi à leurs statuts. Autosport nous révèle le montant qui sera distribué à partir d'avril aux équipes.
Voici un rappel de la règle de calcul des primes de la F1 :
Aujourd’hui, les équipes reçoivent environ 63% des bénéfices sous-jacents de la F1 (ce qui comprend les frais d’hébergement des circuits, les droits TV et l’hospitalité).
Ce bénéfice est la somme après déduction des frais mais avant impôts, dépréciation et amortissement.
47,5% de cette somme sont répartis en 2 colonnes distinctes.
Dans la première, les 10 équipes touchent une part égale. La seule condition pour obtenir cette part est d’avoir fini dans le top 10 lors de deux des trois dernières saisons.
Dans la seconde colonne, la répartition se fait en fonction du classement final, de la manière suivante :
- le Champion du Monde touche 19%
- le second touche 16%
- le troisième touche 13%
- le quatrième touche 11%
- le cinquième touche 10%
- le sixième touche 9%
- le septième touche 7%
- le huitième touche 6%
- le neuvième touche 5%
- le dixième et dernier éligible à cette prime touche 4%Environ 11% servent à payer ce qu’on appelle une « prime premium » que se répartissent Mercedes, Ferrari, Williams, Red Bull et McLaren
Reste les 5% dont Ferrari a le droit pour son statut d'équipe historique de la F1.
La base du calcul est 845 millions d'euros. Voici la dotation pour chaque équipe :
Colonne A | Colonne B | Premium | Total | |
Mercedes | 29,3 M€ | 55,6 M€ | 64,7 M€ | 149,6 M€ |
Ferrari | 29,3 M€ | 46,8 M€ | 91,9 M€ | 168 M€ |
Williams | 29,3 M€ | 38,1 M€ | 8,8 M€ | 76,2 M€ |
Red Bull | 29,3 M€ | 32 M€ | 64,7 M€ | 126 M€ |
Force India | 29,3 M€ | 29,4 M€ | 58,7 M€ | |
Lotus (Renault) | 29,3 M€ | 26,7 M€ | 56 M€ | |
Toro Rosso | 29,3 M€ | 20,6 M€ | 49,9 M€ | |
Sauber | 29,3 M€ | 18 M€ | 47,3 M€ | |
McLaren | 29,3 M€ | 14,5 M€ | 28 M€ | 71,8 M€ |
Manor | 29,3 M€ | 11,8 M€ | 41,1 M€ |
Le calcul ci-dessus n'est qu'une estimation des informations recueillies auprès de divers médias spécialisés. Nul ne connait réellement le contenu des accords.