Comme chaque année, le très respecté magazine Forbes a dévoilé sa liste des cents athlètes les mieux payés de l'année. Pour 2015, on retrouve quatre pilotes de F1 dans le classement, se mélangeant aux stars du foot, basket ou encore du tennis.
Si Cristiano Ronaldo, le célèbre joueur du Real de Madrid, caracole en tête des sportifs les mieux payés de l'année 2015 avec 77,77 millions d'euros, les pilotes de F1 n'ont pas à rougir de leur place au classement.
Parmi eux, on retrouve à la 11e place Lewis Hamilton (40,64 millions d'euros), Sebastian Vettel à la 19e place avec un revenu global de 36,21 millions d'euros, Fernando Alonso à la 24e place avec un revenu de 32,25 millions d'euros et enfin Nico Rosberg, 98e du classement, avec un revenu de 18,55 millions d'euros.
L'an passé, Lewis Hamilton était 15e avec un revenu de 28,66 millions d'euros ; Fernando Alonso était 17e avec un revenu 26,09 millions d'euros.
Les salaires des pilotes restent l'une des nombreuses inconnues du circus. Rarement dévoilés, souvent spéculés, de nombreuses sources donnent des estimations chaque année des revenus des pilotes. Selon Grand Prix 247, voici la liste des revenus des pilotes pour la saison 2016 :
- Fernando Alonso : 35,3 millions d'euros au maximum, primes comprises
- Lewis Hamilton : 27,4 millions d'euros, hors primes
- Sebastian Vettel : 26,5 millions d'euros, hors primes
- Kimi Räikkönen : 14,1 millions d'euros, primes comprises
- Nico Rosberg : 13,7 millions d'euros
- Jenson Button : 11,5 millions d'euros
- Daniel Ricciardo : 5,7 millions d'euros
- Nico Hülkenberg : 4,4 millions d'euros
- Romain Grosjean : 4 millions d'euros
- Felipe Massa : 4 millions d'euros
- Valtteri Bottas : 3,1 millions d'euros
- Esteban Gutierrez : 1,7 millions d'euros
- Sergio Perez : 1,7 millions d'euros
- Kevin Magnussen : 0,8 million d'euros
- Jolyon Palmer : 0,8 million d'euros
- Daniil Kvyat : 0,75 million d'euros
- Carlos Sainz Jr : 0,57 million d'euros
- Max Verstappen : 0,57 million d'euros
- Felipe Nasr : 0,4 million d'euros
- Marcus Ericsson : 0,4 million d'euros
- Pascal Werhelin : inconnu
- Rio Haryanto : inconnu
Comme vous pouvez le constater, on peut passer du simple au double voire au triple d'un pilote à un autre d'une même équipe. Si ces montants sont donnés à titre indicatif, il montre la réalité du marché des pilotes. Aussi, de nombreux pilotes sont payés de façon indirect, soit par un ou plusieurs sponsors, par le motoriste lui-même...
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L'argent, paramètre du marché des pilotes ? Effectivement, il reste un argument de la balance. Plus une équipe recherche un pilote de première classe, plus le montant de son salaire et de ses bonus va être élevé. On peut le constater avec les six pilotes dépassant les dix millions de revenus annuel. D'autant que de nombreux pilotes se terminent à la fin de la saison.
Parmi les pilotes ayant assuré leur place en 2017, toujours selon Grand Prix 247, on note Lewis Hamilton et Nico Rosberg chez Mercedes, Sebastian Vettel chez Ferrari, Fernando Alonso chez McLaren et Nico Hülkenberg chez Force India. Bien entendu, ce paramètre ne prend pas en compte les différentes années optionnelles des cinq pilotes cités, ni les clauses libératoires.
Être parmi les sportifs les mieux payés offre un certain standing. Généralement, les pilotes les mieux payés sont d'anciens champions du monde ou des pilotes offrant des résultats convaincants à l'équipe, permettant ainsi à cette dernière de jouer le titre constructeurs. Cependant, être un pilote dit "onéreux" n'est pas signe de "bankable", c'est-à-dire offrant une rentabilité financière grâce à son nom ou son image. Si Fernando Alonso est en tête du classement des pilotes "bankables", on note que Sebastien Vettel n'est que le troisième, Lewis Hamilton le quatrième, Nico Rosberg le sixième. L'argent n'est qu'une des nombreuses inconnues de l'équation complexe de la F1.