A la veille de participer à son 400ème week-end de Grand Prix en Formule 1, Fernando Alonso s'est tourné vers l'avenir dans le podcast Beyond The Grid, publié sur le site officiel de la Formule 1, en évoquant ses deux prochaines années de contrat avec Aston Martin et l'arrivée d'Adrian Newey au sein de l'écurie britannique.

Ce week-end, dans le cadre du Grand Prix du Mexique, Fernando Alonso va célébrer son 400ème Grand Prix en Formule 1. Un chiffre qui ne va cesser de grandir pour le pilote espagnol qui a récemment signé une prolongation de son contrat pour deux années supplémentaires.

Alonso a hâte de travailler avec Adrian Newey

Dès 2025, l'ingénieur Adrian Newey, qui vient de quitter Red Bull après une période d'intenses succès, va rejoindre Aston Martin. De quoi motiver le double champion du monde à continuer l'aventure encore quelques années en Formule 1 : "Je ne veux pas trop stresser à ce sujet, mais je mentirais si je vous disais que je n'y ai pas pensé."

"Je vais courir en 2025, 2026 et ensuite en 2026, je pense que je vais voir comment je me sens, à quel point je suis motivé et j'en discuterai certainement avec Lawrence [Stroll] et avec Adrian. Au final, nous verrons ce qui sera le mieux pour l'équipe."

"Comme je l'ai dit, c'est parce que nous allons débuter une nouvelle aventure avec un talent comme Adrian, que je veux en faire l'expérience derrière le volant. Mais je ne suis pas trop effrayé à l'idée de travailler aux côtés d'une personne et de voir Aston gagner."

Fernando Alonso n'exclut cependant pas de mettre un terme à sa présence en Formule 1 avant de retrouver le chemin de la victoire : "Même si je ne suis pas derrière le volant, parce que je sentirai quand je ne suis pas prêt à donner quelque chose de plus derrière le volant à l'équipe, ou peut-être que quelqu'un d'autre peut faire un meilleur travail....je serai très honnête à ce sujet et je ne serai pas déconnecté de l'équipe. Je pense donc que si nous gagnons un jour, quand je ne conduirai pas, j'en profiterai aussi un peu."

Mais au regard de la récente histoire de la discipline, rien ne dit qu'Aston Martin ne sera pas capable de gagner des courses dès la saison prochaine, comme l'analyse le pilote espagnol : "En 2008, Red Bull avait, je crois, un podium avec David [Coulthard] à Monaco. Red Bull était une entreprise de boissons énergétiques. C'était une grande équipe, avec d'excellents membres. Mais je pense que prédire qu'ils gagneront sept ou huit championnats au cours de la prochaine décennie n'était pas totalement garanti."

"Lorsque Lewis [Hamilton] est passé de McLaren à Mercedes, en 2013, il a été très critiquée. Parce que pourquoi changer de McLaren pour une Mercedes qui ne réalisait qu'un ou deux podiums jusque-là ? Et il est devenu sept fois champion du monde, et maintenant c'est la même chose avec Ferrari. On ne sait pas ce que Lewis réalisera l'année prochaine. Si Ferrari s'en sort bien et remporte le championnat, c'est une bonne chose. Si Mercedes se débrouille bien et remporte le championnat, c'est une mauvaise décision. Comment pouvez-vous prédire cela ? " répond-t-il subtilement en écho aux critiques sur ses propres choix de carrière.