La Scuderia Ferrari a effectué deux jours d'essais au Circuit Paul Ricard pour Pirelli, testant des composés pour la saison 2025. Hier, Sainz a roulé sur une piste sèche, Leclerc sur une piste artificiellement arrosée aujourd'hui.
Pirelli procédait à sa 4e session d'essais cette saison en vue de développer les pneus pour la saison prochaine. Après les essais menés à Barcelone, Jerez et Suzuka, c'est sur le Circuit Paul Ricard qu'avait lieu cette séance, au lendemain du Grand Prix de Monaco.
Ferrari en essais avec Pirelli
La première journée du mardi a permis à Carlos Sainz de travailler sur les nouveaux composés tendres, dans un objectif pour Pirelli de réduire la surchauffe de ces derniers. À la fin de la journée, Sainz avait effectué 138 tours (17 sur le circuit court), couvrant ainsi une distance de 768 kilomètres.
Ce mercredi, c'est Charles Leclerc qui a pris le relais sur une piste arrosée artificiellement, permettant de travailler sur les pneus intermédiaires. Il a roulé sur le tracé court de 3,5 km avec un volume d'eau sur la piste qui variait pour reproduire le plus fidèlement possible les conditions rencontrés en course. À la fin de la journée, un total de 160 tours avait été complété, soit l'équivalent de 585 kilomètres.
« Nous avons eu deux jours de tests très utiles, poursuivant non seulement notre programme de développement pour les composés et la construction des pneus slicks, mais aussi en essayant, à la fin, quelques solutions pour les pneus extrême pluie et intermédiaires que nous n'avions pas eu l'occasion de tester pendant l'hiver », a commenté Mario Isola, Directeur de Pirelli Motorsport.
« Le système d'irrigation du circuit nous a permis de maintenir un niveau constant d'eau sur la surface de la piste pour pouvoir comparer les différents prototypes. Bien sûr, il y a plusieurs facteurs impossibles à reproduire lors d'un test, comme les conditions météorologiques, et en effet, il faisait beau au Paul Ricard. De plus, le circuit n'est pas particulièrement exigeant pour les pneus. Néanmoins, nous avons collecté de nombreuses données que nous allons maintenant analyser pour déterminer la direction à prendre pour le développement. Nous sommes plus avancés avec le programme des pneus pour conditions sèches et nous sommes maintenant proches de définir la construction et les composés pour 2025. Nous avons couvert 1 350 kilomètres de tests très utiles et je tiens à remercier Ferrari et ses pilotes pour leur soutien. »