L'incident de la première séance d'essais libres du Grand Prix de Las Vegas a causé d'importants dégâts à la Ferrari de Carlos Sainz. L'équipe n'exclut pas de demander une indemnité pour le préjudice subi.
La première journée du Grand Prix de Las Vegas a été chaotique, entre les Essais Libres 1 interrompus après seulement 8 minutes et les Essais Libres 2 qui ont été retardés jusqu'à très tard dans la nuit (02h30) et des spectateurs priés d'évacuer le circuit, le promoteur a dû publier un communiqué mais n'a pas vraiment présenté d'excuses. Ceci a débouché à un mécontentement des spectateurs floués, qui ont lancé une "class action" (un recours collectif en justice) contre les organisateurs du Grand Prix de Las Vegas.
Ferrari pourrait demander une indemnité pour les dommages causés
A l'issue des Essais Libres 1, Frédéric Vasseur était furieux de cette situation "qui a coûté une fortune" à l'équipe selon ses dires, d'autant que Carlos Sainz a été pénalisé de 10 places pour avoir dépassé le quota des pièces mécaniques autorisées dans une saison.
Outre le recours collectif en justice lancé par les spectateurs mécontents, la saga de Las Vegas pourrait coûter encore plus cher si la Scuderia Ferrari réclame une indemnisation pour les dommages subis, dont le coût estimé s'élèverait à 1,5 million de dollars.
D'autant que la Scuderia Ferrari est à la lutte au classement face à Mercedes à une course de la fin du championnat, et si cela venait à perturber la fabrication de pièces de rechange, Ferrari pourrait perdre cette place de vice-champion 2023. La plaque d'égout métallique a détruit non seulement le châssis de la Ferrari de Sainz, mais aussi le moteur, la batterie et la boîte de vitesses.
"Nous sommes toujours dans les limites du budget", insiste Vasseur. "Mais le champ d'action s'est réduit en raison des dégâts." Vasseur n'exclut pas de demander un dédommagement pour ce coup dur financier. "Ce sera une conversation privée que nous aurons avec les organisateurs", ajoute-t-il lorsqu'est évoquée la question d'une éventuelle compensation. "Encore une fois, ce n'est pas l'incident qui me dérange le plus, mais l'organisation" conclut-il.