Dans l'accrochage entre Lewis Hamilton et Max Verstappen au tour 63 du Grand Prix de Hongrie, la FIA a classé l'affaire sans suite, en arguant que le pilote Mercedes aurait pu éviter le contact.

Max Verstappen essayait de sauver les meubles au Grand Prix de Hongrie, dans une course où il n'était pas candidat à la victoire, le Néerlandais espérait au moins un podium. Après plusieurs tentatives de dépassement sur Lewis Hamilton, au tour 63, l'accrochage intervient alors que les deux monoplaces se présentent au virage 1, tout en doublant un retardataire.

La FIA estime qu'Hamilton aurait pu éviter le contact

Max Verstappen a conservé sa cinquième place au Grand Prix de Hongrie après que les commissaires aient choisi de classer l'affaire et de ne prendre aucune sanction à l'encontre du pilote. Les commissaires ont expliqué leur décision et ont même pointé du doigt le pilote Mercedes.

Ainsi après avoir convoqué les protagonistes de cette passe d'armes, la FIA a rendu son verdict en publiant le document 42. Les commissaires recontextualisent les circonstances de l'accrochage : à l'approche du virage 1, la voiture d'Hamilton et celle de Verstappen ont toutes deux dépassé Alex Albon. Lewis Hamilton est revenu sur la ligne de course avant la zone de freinage et a commencé à tourner dans le virage 1.

Ensuite, il est expliqué que Max Verstappen a abordé le virage plus rapidement que lors des tours précédents (en raison du DRS) et a freiné au même endroit que précédemment. Le Néerlandais a soutenu que son adversaire a changé de ligne dans la zone de freinage. Le Britannique a simplement répliqué qu'il suivait sa ligne de course, ce que les vidéos et la télémétrie confirment.

Les commissaires notent que la Red Bull a clairement bloqué ses roues avant à l'approche du virage 1, avant l'impact, mais qu'elle n'a pas suivi la trajectoire normale du virage pour que la manœuvre de dépassement aille à son terme normalement à cet endroit du circuit. Lewis Hamilton juge cela comme un incident de course, alors que Max Verstappen pense que cela est dû au changement de trajectoire dans la zone de freinage de son adversaire.

Les commissaires ne vont pas dans le sens du Néerlandais à ce sujet, considérant qu'il ne s'agit pas d'un changement de direction dans la zone de freinage. En revanche, ils pensent que Lewis Hamilton aurait pu faire un effort pour éviter la collision. En conséquence, la FIA décide qu'aucun pilote n'est à blâmer et classe l'affaire.