Sergio Marchionne a présenté la semaine passée les résultats de Ferrari pour le troisième trimestre. Il en a profité pour passer un message fort à l'équipe de F1.
Le troisième trimestre a été record pour Ferrari. En effet, la marque italienne a livré 1 978 voitures sur cette période, enregistrant un bénéfice de 113 millions d'euros, soit une hausse de 20%. Quant à la dette nette industrielle, elle est passée de 763 millions au deuxième trimestre à 585 millions d'euros sur ce trimestre.
De ce fait, la marque, séparée de Fiat-Chrysler en début d'année, a réajusté ses objectifs. Ferrari s'attend à finir avec un bénéfice avant intérêts, impôts, dépréciations et amortissements (Ebitda) d'environ 850 millions d'euros contre 800 millions prévus en début d'année.
Mais cela ne signifie pas qu'il faut faire n'importe quoi avec l'argent. Sergio Marchionne a décidé de mettre en garde son équipe de F1. "Je vais vous dire les choses honnêtement, j’ai jeté dans cette équipe tout l’argent que je voulais, et nous l’avons déjà fait dans le passé. Mais ça n’est pas une fin en soi en ce qui concerne le développement en F1 et nous devons utiliser au mieux ce financement. Ces dépenses mal gérées étaient surtout dues à une mauvaise organisation et cette structure a changé. Nous devons attendre, avoir des attentes modestes et on verra le résultat quand on mettra la voiture en piste », déclarait le président de Ferrari.
Le budget de Ferrari a augmenté en 2015
L'équipe Ferrari est réputée pour avoir un des budgets les plus importants du plateau. En 2015, le budget de l'équipe a été augmenté de 100 millions d'euros selon la Gazzetta dello Sport, passant de 270 millions à 370 millions d'euros. En 1996, Ferrari avait le plus gros budget du plateau. Selon les différentes sources, l'équipe disposait d'un budget de 95 millions d'euros. Ce budget augmente de 240 millions d'euros en l'espace de cinq ans. En 2014, le chiffre d'affaires de l'équipe ne représentait que 15% de celui du constructeur.
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Le budget de l'équipe de F1 est principalement composé des sponsors (Philip Morris donne 140 millions d'euros et Shell donne une trentaine de millions d'euros par saison), des primes de la FOM (168 millions d'euros en 2015) et de la vente des moteurs aux clients (environ une vingtaine de millions d'euros par équipe).
