Au cœur des rumeurs ces dernières semaines, l'affaire semblait pourtant entendue, mais finalement Michael Andretti ne devrait pas racheter l'écurie suisse, Alfa Romeo Racing.
La tentative de rachat par Michael Andretti de l'équipe suisse, Sauber, actuellement connue sous le nom d'Alfa Romeo Racing ne devrait pas aller à son terme.
Andretti refuserait le rachat de Sauber
Au milieu des rumeurs dans le paddock selon lesquelles, la prestigieuse écurie américaine Andretti Autosport était sur le point d'acquérir 80% de la société suisse Sauber Motorsport, l'ancien grand argentier de la F1, Bernie Ecclestone, avait admis des réserves.
"Je doute qu'il y ait un accord avec Andretti", a-t-il déclaré au journal Blick. "La Suisse n'est pas exactement l'endroit idéal pour la Formule 1. Les britanniques ne veulent pas vraiment y aller et s'ils le font, ils en partent assez rapidement."
Le vrai problème, cependant, semble avoir été les exigences financières lourdes et fermes des propriétaires actuels de Sauber, dirigés par le milliardaire suédois Finn Rausing qui contrôle la société mère Islero Investments.
"Les chiffres suivants sont répandus dans le paddock : le prix d'achat de 350 millions d'euros, en plus d'une garantie bancaire de 250 millions sur les cinq prochaines années", a rapporté Blick lors du week-end du GP des États-Unis. "Les propriétaires suédois veulent s'assurer qu'Alfa-Sauber puisse continuer à fonctionner correctement."
Maintenant, le Corriere dello Sport italien affirment que les trois mois de pourparlers entre Andretti et Islero ont complètement échoué.
"Les négociations avaient déjà été perturbées par les rumeurs venant des États-Unis début octobre", rapporte le journal. "Cela a été révélé trop publiquement pour Andretti, encore alimenté par les rumeurs sur l'arrivée immédiate de Colton Herta en Formule 1. Et tout cela a irrité Islero."
Le correspondant vétéran de Blick, Roger Benoit, a déclaré : "Le fils de Mario Andretti a tenté mais ne s'attendait probablement pas à ce que les propriétaires actuels fassent passer les employés suisses en premier."