Les Ardennes Belges accueillent une nouvelle fois le Grand Prix F1 de Belgique qui se déroulera sur le circuit de Spa-Francorchamps.
La trêve de trois semaines s'inscrit naturellement dans ce calendrier, qui sera plus chargé à l'avenir (2016, 21 courses), les organismes au repos forcé, les employés prennent le temps de rentrer aux ateliers, mais dans une phase de travail restreinte, le règlement sportif imposant que les usines soient fermées (mais pas les ordinateurs…).
Il est donc fort utile de prendre le temps d'analyser ses performances, et ses désillusions, pour parfaire et terminer ce championnat en cours.
Le mois d'Août étant celui des premières tractations et paraphes des contrats pilotes / motorisations / commanditaires à venir pour l'année suivante, c'est une période chargée d'actualités, de questions, d'émotions pour les fans, comme pour les médias, le tri sera de mise.
En préambule de ce Grand Prix de Belgique, Ferrari a surpris son monde en annonçant la prolongation de son duo de pilotes pour 2016, à savoir Vettel et Räikkönen. Sauber en avait fait tout autant en Hongrie en validant la paire Ericsson et Nasr.
Ce tracé belge qui a la plus grande côte de popularité auprès des pilotes, grâce à sa spécificité alliant courbes lentes et rapides, longues lignes droites et une piste en dénivelée. Le célèbre virage du Raidillon de l'Eau Rouge lui vaudra son surnom du Toboggan des Ardennes.
Situé dans la province de Liège, il est le théâtre bien souvent de courses rocambolesques, souvent aidées par les conditions climatiques changeantes et délicates pour les pilotes.
Lors des précédentes éditions, on se souvient de l'énorme carambolage au départ, sous la pluie en 1998 qui a décimé près de la moitié du peloton. Les accrochages y sont légion, les pilotes s'autorisant parfois quelques manœuvres hasardeuses, désespérées et qui resteront pour certains à leur crédit comme de lourds fardeaux.
L'édition de 2012 entachée d'un départ catastrophique, remettra sur la table des pourparlers, le délicat sujet de la sécurité active et passive des pilotes, notamment le casque des pilotes (Alonso y ayant réchappé pour quelques centimètres), sujet toujours en jachère, et hélas depuis le tragique décès de Jules Bianchi, une question toujours abandonnée de réponse... Une lacune inadmissible pour les spectateurs en attendent de lendemains meilleurs !
Ayant traversé les époques (présent au calendrier depuis 1950), le tracé de Spa, aura subi plusieurs modifications, des aménagements, les derniers datant de 2007 avec la construction de nouveaux stands, la modification de la chicane précédents les stands (dite de "l'abri bus") et inversée, l'élargissement de la ligne de départ, un dégagement à l'épingle de la Source, ainsi qu'une nouvelle couche d'asphalte.
Aujourd'hui il développe une longueur de 7004m à parcourir pendant 44 tours pour un total de course de 308,052 Km. Le point le plus culminant du circuit étant aux Combes, nous y sommes à une altitude de 469m, pour tomber dans la cuvette que représente le Double Gauche, Fagnes, Campus et la Courbe Paul Frère, point le plus bas à 370m. La grille de départ étant à un altitude de 416m.
Cette année, les modifications sont d'ordre sécuritaire, une nouvelle fois, le virage 1 et le virage 3 (le sommet du Raidillon) ont adopté de nouvelles bandes rugueuses, aussi appelées "vibreurs".
On le rappelle, les vibreurs se situent au-delà de la ligne blanche matérialisant les limites du tracé, dont les monoplaces y empiètent allègrement leur portion congrue "tolérée" par le règlement sportif, une tolérance qui n'y autorise pas l'accueil des 4 pneumatiques.
Cessons de penser que les vibreurs sont là pour aider les pilotes à rouler plus vite, ils ne sont que le rappel des limites du tracé.
Enfin, la dernière chicane a été quelque peu modifiée.
Les derniers vainqueurs en date sont : Ricciardo (2014), Vettel (2013), Button (2012), Vettel (2011), Hamilton (2010), Räikköen (2009), Massa (2008), Räikkönen (2007). Pas de Grand Prix en 2006, les éditions 2005 et 2004 furent remportées par Räikkönen (McLaren).
La Météo :
Une météo incertaine attend nos protagonistes encore ce weekend avec probablement de la pluie pour le dimanche.
Zone de DRS :
Cette année encore, deux zones de DRS (aileron mobile) seront attribuées :
La principale dans la ligne droite du départ, juste avant l'épingle de la Source.
La seconde comme l'an passé, après le passage du Raidillon de l'Eau Rouge dans la longue ligne droite.
Les Spécifications pneumatiques :
Le manufacturier de Pneus Pirelli viendra ici avec les spécifications Medium (Blancs) qui feront office de pneus les plus durs par rapport aux Soft (Jaunes) que eux seront les pneus les plus tendres. Bien entendu, il y aura aussi les Intermediate (Vert) les pneus à faible rainures pour piste humide et les Wet (Bleu), les pneus fortement sculptés pour piste détrempée.
Le Commissaire-pilote :
Le pilote commissaire sera à nouveau Emmanuele Pirro.
Les Horaires du Grand Prix :
Vendredi :
Essais Libres 1 à 10h00
Essais Libres 2 à 14h00
Samedi :
Essais Libres 3 à 11h00
Les Qualifications à 14h00
Dimanche :
La course à 14h00
Gaël ANGLEVIEL.
