Après le Grand Prix de Monaco, épreuve si glamour et attendue des pilotes, les rues de la capitale de l'Azerbaïdjan, peuvent rivaliser en terme de spectacle offert tant la course peut offrir de véritables surprises.
Une épreuve urbaine, entre rails et murs, empruntant les boulevards modernes et les rues étroites de l'ancienne ville, Baku est un mix de vitesses et de dextérités, frissons garantis.
Vendredi
EL1 : 13h00 - 14h00
EL2 : 16h00 - 17h00
Samedi
EL3 : 13h00 - 14h00
Qualifs : 16h00 - 17h00
Dimanche
Grand Prix : 13h00 - 15h00
Nouvel arrivant dans le calendrier de la F1 en 2016, l'Azerbaïdjan accueille désormais son propre Grand Prix, baptisé Grand Prix d'Europe initialement. Un tracé urbain, faisant office de circuit de vitesse, aux antipodes du Grand Prix de Monaco.
L'Azerbaïdjan est un pays du Caucase, situé entre l'Europe et l'Asie, bordé par la Mer Caspienne. Ancien pays membre de l'Union des Républiques Socialistes Soviétiques (URSS), a acquis son indépendance en 1991. D'une superficie totale de 86.600 Km² et d'une population de 9,8 Millions d'habitants. Le climat y est de type subtropical semi-aride dans la partie centrale et orientale, à subtropical humide près du littoral. Le circuit sera à parcourir 51 fois pour une longueur du tour de 6,003 km, soit un total de course de 306,049 Km.
Il n'est pas évident de trouver ses repères sur une piste en zone urbaine, propice à tous les dangers et ne pardonnant pas le moindre écart de conduite. Ce tracé offre des opportunités de vitesse de pointe inédites pour un tel environnement.
Les virages sont nombreux, il y en a 20 au total, avec des profils à angles droits pour la quasi totalité d'entre eux ! Les possibilités de dépassements seront certainement limitées à la portion congrue, tant la largeur de la piste peut paraître un piège constant dans les phases de remise en vitesse. Naturellement, les zones de dégagements avec un potentiel de remise en piste sans perturber le peloton, se comptent sur les doigts d'une main, il faudra s'attendre à des neutralisations fréquentes.
La carte postale, reste, néanmoins impressionnante, le décor mis à disposition mélange les boulevards modernes avec l'ancienne ville, avec cet incroyable contournement de ce château moyenâgeux dans la section des virages 8 à 11.
Pour le circuit unique de Baku City, qui combine la complexité de Monaco avec les vitesses de Monza, Pirelli a apporté les trois pneus les plus tendres de sa gamme : le C3 comme P Zero White Hard, le C4 comme P Zero Yellow Medium, et le C5 comme P Zero Red Soft. Il s'agit de la même sélection que celle effectuée pour l'Azerbaïdjan l'année dernière, bien que les composés et les constructions soient complètement nouveaux pour 2022.
Jusqu'à l'arrivée de Jeddah, Bakou était le circuit urbain le plus rapide de l'année. Mais les exigences de ce circuit urbain sont encore relativement faibles, car aucun des virages ne demande une énorme quantité d'énergie aux pneus en raison des faibles niveaux d'abrasion et des charges latérales contenues, ce qui signifie que nous pouvons avoir la même gamme que Monaco.
Ceci étant dit, les vitesses élevées en Azerbaïdjan imposent toujours une certaine demande aux pneus. Le point principal est la traction, et trouver le bon équilibre entre les essieux avant et arrière est le principal défi pour toutes les équipes : il faut avoir suffisamment de chaleur dans les pneus avant pour générer de l'adhérence, malgré les longues lignes droites qui les refroidissent, mais pas trop de chaleur à l'arrière, sinon il est facile de les surchauffer dans les zones de traction. La température de la piste est également irrégulière à Bakou, c'est donc au final un circuit assez spécifique avec quelques défis techniques différents, qui sont néanmoins les mêmes pour tous.
Le premier point de détection de la zone de DRS s’effectue sur la ligne de Safety Car, pour une mise en activation 54m après le virage 2. L'autre point de détection est situé au virage 20 pour une activation 347m après le virage 20.
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