Après l'annonce faite il y a quelques semaines, le Grand Prix de France de F1 a été officiellement lancé aujourd'hui sur le circuit Paul Ricard.
Le Grand Prix de France vient de franchir une nouvelle étape. Aujourd'hui a été formé le Groupement d'Intérêt Public. Cette structure, dont la région Provence-Alpes-Cote d'Azur est actionnaire de référence, vise à promouvoir l'évènement. Constitué à la fois partenaires publics et privés, il gérera ainsi la billetterie et mettra à disposition les infrastructures.
Conseil d'Administration & Assemblée générale pr l'installation du Groupement d'Intérêt Public du #GPFrance2018 sur circuit @PaulRicardTrack pic.twitter.com/GtRfwjVI4H
— Christian Estrosi (@cestrosi) February 6, 2017
La garantie bancaire acceptée
Outre la création du G.I.P, le Grand Prix de France a aussi son financement. En effet, la garantie bancaire a été obtenue par la région P.A.C.A., apportée par le Crédit Agricole de la région. Cela permet de payer la caution demandé par la FOM.
La tenue de ce Grand Prix avoisinerait les 30 millions d'euros, dont 6 millions en dépenses d'organisation. 500 emplois devraient également créés. 14 millions d'euros seront déboursés par la région pour accueillir la F1 au Castellet. Une grande partie sera financée par la billetterie.
Concernant les retombées économiques, un cabinet d’audit indépendant les estime à 65 millions d'euros par an. Les dépenses des 66 000 visiteurs attendus (dont un tiers de touristes étrangers) hors billetterie sont évaluées à 36 millions d'euros.
les premières dépenses engagées
Le GIP a déjà obtenu l’autorisation d’utiliser notamment l’aérodrome comme héliport et parking lors de chaque Grand Prix dès 2018. Deux millions d’euros vont être investis d’ici la première édition pour améliorer et sécuriser le circuit Paul Ricard. Cela s'ajoute aux différents travaux réalisés depuis 2002 par le propriétaire du circuit, dont la somme avoisine les 80 millions d'euros.
Photo à la une : © Phauto-sport.com - Olivier Lalanne