Le Grand Prix de France est de retour sur le Circuit Paul Ricard pour y disputer une édition qui se joue à guichet fermé et près de 200 000 fans venus soutenir leur pilote.
On a basculé dans la seconde moitié de la saison, et les rumeurs continuent d'alimenter le paddock de la F1.
Les échos du paddock
Le Grand Prix de France n'est pas "encore mort"
C'est la grande question que se posent de nombreux fans, la survie du Grand Prix de France et sa présence au calendrier 2023. Eric Boullier nous a accordé une interview en préambule du Grand Prix, évoquant les discussions en cours et il a réitéré ses propos à l'Agence France Presse pour confirmé que tous les espoirs sont encore permis. "Nous ne sommes pas morts", a-t-il souri en réponse à l'AFP.
Quant au pourcentage de chance de la France de rester au calendrier, Boullier a ajouté : "Je ne donnerais pas de pourcentage. "Le président de la FOM (Stefano Domenicali) a clairement indiqué que la France mérite d'y être. La FOM travaille également sur l'élargissement de son calendrier en termes de nombre de Grands Prix et donc sur plusieurs solutions."
Les pilotes divisés sur l'activisme dans le paddock
Le paddock de la Formule 1 se divise sur la question de savoir dans quelle mesure les équipes et les pilotes doivent être politiquement actifs. La grande question du moment est de travailler sur des mesures visant à réduire les insultes sexistes et homophobes qui auraient été proférées à l'encontre de certains fans par d'autres spectateurs lors du récent GP d'Autriche.
"Bien sûr, des choses comme des insultes de la part des fans ne devraient pas arriver", a déclaré Verstappen au Paul Ricard. "Mais je ne pense pas que je devrais toujours en parler, et si je parlais constamment de ce qui se passe dans le monde, j'écrirais sur les réseaux sociaux sans arrêt. On me demande constamment de répondre à des questions sur la politique. Mais je ne suis qu'un pilote de Formule 1", a ajouté Verstappen, 24 ans.
D'autres sont plus francs et plus engagés comme Vettel ou Hamilton. "La Formule 1 doit continuellement faire plus. Toutes les équipes doivent en faire plus", a déclaré Hamilton. "Je pense que nous sommes très proches de mettre en place cette charte d'inclusion de la diversité et je pense qu'il y a encore une équipe - toujours la même - qui ne veut pas s'engager."
Verstappen, quant à lui, est connu pour son franc-parler mais il tient à ce que ses opinions restent en dehors du domaine politique. "S'ils me demandent, j'exprime mon opinion", a déclaré le Néerlandais. "Mais je n'ai pas à former un mouvement politique. Je suis juste un coureur. Un sportif. Je pense que si quelque chose se produit comme ce qui s'est passé en Autriche, je pense que cela devrait être résolu par la Formule 1 pas par les pilotes."
Sainz croit toujours qu'il peut être n°1 chez Ferrari
Carlos Sainz insiste sur le fait qu'il est toujours en quête du statut de n°1 chez Ferrari. "J'arrive chaque week-end en sachant que je peux me battre librement avec Charles, même si vous respectez toujours votre coéquipier. Je viens ici avec la même mentalité". Sainz ne voit pas son déficit de 37 points sur Leclerc comme un problème majeur.
"L'important est que je n'étais pas plus rapide que Charles au début de la saison, mais maintenant cela arrive et je sais que j'ai de la marge pour continuer à faire des pas en avant. Quand je découvrirai deux ou trois autres choses qui me manquent dans la voiture, je pense que je peux faire une très bonne deuxième partie du championnat", a-t-il ajouté.
Verstappen pense que Ferrari a la voiture la plus rapide
Max Verstappen ne prend pas le championnat du monde 2022 pour acquis, insistant sur le fait qu'il a toujours l'impression de "courir après" Charles Leclerc de Ferrari. "J'ai l'impression que nous sommes toujours en train de chasser", a déclaré Verstappen au Algemeen Dagblad. Quant à savoir quel est le problème, Verstappen répond : "Pas les pneus, ni même les réglages. L'ensemble du package n'était pas tout à fait correct", a déclaré le Néerlandais.
"Je ne vais pas entrer dans les détails de ce qui n'allait pas, mais le fait que ce soit un week-end de sprint n'a pas aidé. Ensuite, vous découvrez progressivement que cela ne fonctionne pas et votre temps est alors limité pour faire quelque chose à ce sujet. En général, je pense que Ferrari a été plus dominante que nous et nous sommes toujours en train de chasser. La voiture est également encore trop lourde, ce qui nous coûte du temps."
Vasseur cherche une solution pour Pourchaire
Alfa Romeo et Frédéric Vasseur cherche un créneau pour du roulage en F1 pour Théo Pourchaire. "Nous allons trouver une séance d'essais libres 1 parce que le règlement stipule que vous devez donner une séance à un pilote débutant", a-t-il déclaré à Auto Hebdo. "Mais quand on en discute, il faut aussi prendre en compte le fait qu'il y a des courses de Formule 2, que nous avons des week-ends de courses de sprint et aussi certains événements avec des tests de nouveaux pneus."
"Vous ne pouvez pas non plus imaginer donner une séance d'essais libres à des rookies à Singapour", a ajouté Vasseur. "Même Suzuka sera difficile, même si je pense que Max (Verstappen) l'a fait il y a quelques années. Il n'y a pas beaucoup d'opportunités jusqu'à la fin, mais nous trouverons la solution, ne vous inquiétez pas. De par le règlement, c'est obligatoire."
Selon Marko, Ricciardo voulait s'éloigner de Verstappen
La carrière de Daniel Ricciardo bat de l'aile (des ailes ?) depuis qu'il a quitté le giron Red Bull. Helmut Marko confie que l'Australien voulait prendre ses distance avec Max Verstappen. "L'entrée en scène de Max a été un point crucial dans sa carrière", a déclaré Marko au Red Bulletin. "Plutôt que de se lancer dans la bataille, il a voulu garder ses distances. Et vous savez ce qui s'est passé ensuite."
Vips n'a plus le soutien de Red Bull Racing
Juri Vips ne reçoit "aucun soutien" de Red Bull suite à un incident à caractère raciste. Après l'avoir écarté de son poste de pilote titulaire, il était néanmoins gardé dans le Red Bull Junior Team. Christian Horner avait déclaré par la suite que Red Bull continuera en fait à "soutenir" Vips "du point de vue de la préparation mentale et de l'approche pédagogique". "Je veux être clair", a déclaré Marko à l'ORF Tirol. "Juri Vips ne reçoit plus aucun soutien de Red Bull. Vous devez être responsable de vos actes et, par conséquent, notre coopération a pris fin."
Le patron de Suzuka est confiant pour le maintient du Grand Prix du Japon
Le patron du circuit, Kaoru Tanaka, se dit confiant que le GP du Japon aura lieu cette année après deux saisons d'absence du calendrier de la Formule 1. Le sport devrait revenir sur le site en octobre, mais il est également vrai que les infections au covid continuent actuellement d'augmenter, tant au Japon qu'ailleurs. "C'est vrai", a déclaré M. Tanaka, président du promoteur japonais de GP Mobilityland.
"Mais le nombre de personnes gravement malades n'augmente pas autant que le nombre de personnes infectées. De même, les infections augmentent dans le monde entier, mais la plupart des pays sont désormais ouverts aux voyages et donnent la priorité à la reprise économique", a-t-il ajouté.
"Il semble que le Japon soit également dans cette direction, donc je pense que nous pouvons organiser la course si la situation reste la même qu'aujourd'hui", a-t-il déclaré à as-web.jp. M. Tanaka a déclaré que Suzuka allait donc poursuivre la vente de billets. "Nous n'avons pas fixé de restrictions particulières jusqu'à présent", a-t-il confirmé.