Le Grand Prix de France 2022 verra une première ligne de départ avec les deux prétendants au titre, voilà qui promet un beau spectacle.
La 'Summer Race' porte bien son nom, les fortes chaleurs accompagnent les spectateurs pour cette course dans le Sud de la France, dans le Var au Castellet sur le Circuit Paul Ricard. La deuxième moitié de saison est entamée et certaines rumeurs alimentent toujours le paddock de la F1.
Les indiscrétions du paddock
Pas de Grand Prix à Nice
Christian Estrosi a exclu la ville de Nice comme futur hôte du GP de France. Il a écarté les rumeurs selon lesquelles la ville côtière française pourrait accueillir un futur Grand Prix de France. "Je me battrai de toutes mes forces pour que le Grand Prix de France continue au Paul Ricard", a-t-il déclaré à Nice-Matin.
"Il ne sera pas organisé à Nice. Il n'y a aucun doute là-dessus", a ajouté Estrosi. "Ici, au Castellet, nous avons un circuit permanent et une organisation qui fonctionne. Nous avons de grandes villes à proximité pour l'hébergement et nous avons maîtrisé la question de la mobilité."
200 000 spectateurs au Grand Prix de France
Le Grand Prix de France 2022 se déroule donc à guichet fermé avec une capacité maximale établie à 200 000 spectateurs sur les trois jours, ce qui est le record ici au Circuit Paul Ricard. Pendant le week-end de Grand Prix, les animations, les interactions avec les fans ont été nombreuses, trois concerts ont été programmés, comme le DJ Kungs, le groupe Magic System ou encore et Synapson.
Helmut Marko applaudit la stratégie Ferrari
Helmut Marko a applaudi Ferrari après que Charles Leclerc ait obtenu la pole position. "Ferrari l'a très bien jouée", a-t-il déclaré, en faisant référence à l'aspiration de Sainz donné à Leclerc. "La distance est marginale. Je dirais que les trois dixièmes ne sont pas la réalité, c'est peut-être un dixième", révèle-t-il. "Jusqu'à la Q2, le duel était possible, ensuite Ferrari a organisé un jeu d'aspiration astucieux, donc l'écart n'est pas aussi radical qu'il n'y paraît."
Shaila-Ann Rao nie un conflit d'intérêts avec Toto Wolff
La nouvelle secrétaire générale de la FIA s'est moquée des allégations selon lesquelles ses liens avec Toto Wolff et Mercedes constituent un conflit d'intérêts évident. Au début de l'année, Shaila-Ann Rao (l'ancienne avocate et conseillère de Toto Wolff) a été nommée de manière controversée à la tête de la FIA par le président Mohammed Ben Sulayem.
La FIA fait maintenant pression pour introduire une directive technique anti-marsouinage encore plus strictes dans le règlement de 2023, soulevant l'ire de plusieurs équipes, dont les tenants du titre Red Bull et Ferrari. "Il y a eu un lobbying effrayant pour changer les règlements de manière majeure afin qu'une équipe puisse faire rouler sa voiture à une hauteur inférieure et bénéficier de sa philosophie de conception", allègue Christian Horner.
"Avant de travailler pour Mercedes, j'étais directrice des affaires juridiques de la fédération", a déclaré Shaila-Ann Rao. "Le monde de la F1 est comme ça, vous passez d'une équipe à d'autres missions. Même Stefano Domenicali a été chez Ferrari. Mais je ne m'inquiète pas de toutes ces rumeurs, je vais de l'avant et je fais ce que j'ai toujours fait : travailler", a-t-elle insisté.
Nouvelle direction de course en vue en FIA F2
Ça bouge en FIA F2 aussi, tout comme la F1 qui a dû évincer Michael Masi comme directeur de course, même sort pour Gwen Bourcier qui officiait dans l'antichambre de la F1. Il a été écarté dans un climat et un contexte de mécontentement général. Une source de la FIA a déclaré : "Nous sommes en train de créer une nouvelle structure pour la direction de course après le départ de Michael Masi. Cela fait partie du processus."
Toto Wolff espère que Vettel restera en F1
Toto Wolff espère que Sebastian Vettel pourra conserver sa place en Formule 1. "Ce serait une honte si nous perdions un autre esprit droit et intelligent. Il y en a trop peu en Formule 1", a déclaré l'Autrichien à ntv. "Nos familles sont amies et j'apprécie beaucoup son opinion", a-t-il déclaré. Cependant, il affirme qu'ils ne parlent pas beaucoup de Formule 1. "Nous parlons peu de F1 on refait un peu le monde, on évoque l'environnement, nos familles et de l'éducation plutôt que du sport en général", a déclaré Wolff.
Alpine va probablement prêter Piastri à Williams
Alpine va probablement "prêter" Oscar Piastri à Williams l'année prochaine, ce qui permettra à Fernando Alonso de rester dans l'écurie en 2023. "Nous construisons des scénarios pour lui", a déclaré le PDG d'Alpine, Laurent Rossi, au Paul Ricard. "L'idée est que ces deux-là (Alonso et Piastri) sont des pilotes dignes de leur rang et que nous aimerions qu'ils conduisent l'année prochaine."
Il est clair, cependant, que la solution évidente serait de "prêter" l'Australien Piastri qui est managé par Mark Webber à une équipe comme Williams. Jost Capito, le patron de Williams, ne le nie pas. "Je pense que nous avons plusieurs options", a-t-il déclaré lorsqu'il a été interrogé sur Piastri au Paul Ricard. "Je pense qu'un prêt serait le meilleur pour nous, alors nous l'envisagerions. Si ce n'est pas la meilleure et si nous avons une autre solution, nous opterons pour un autre choix."