Le Grand Prix de Hongrie sera la dernière course avant la trêve estivale, l'occasion de faire un point sur les rumeurs dans les coulisses du paddock.

La Hongrie a retrouvé sa place de dernière course avant la trêve estivale, que la Belgique avait pris l'année dernière. Il y aura trois semaines, avant que la F1 ne revienne aux Pays-Bas à Zandvoort, alors que c'était traditionnellement Monza en Italie qui faisait office de rentrée des classes.

Hongrie, les indiscrétions du paddock

Verstappen a eu raison d'attendre 2026

Max Verstappen a donc confirmé qu'il resterait chez Red Bull en 2026. Quid de la suite pour 2027 ? Personne ne sait à l'heure actuelle, mais Ralf Schumacher pense que le Néerlandais a eu raison d'attendre la nouvelle règlementation. "Cela ouvrira bien sûr à nouveau la porte aux spéculations, y compris pour Max Verstappen" déclare Ralf Schumacher. "Mais peut-être que Red Bull réussira également à construire une bonne voiture, et alors les spéculations s'apaiseront. Mais je pense que Toto Wolff n'abandonnera pas. Si une équipe peut avoir le meilleur pilote du monde, et c'est Verstappen pour le moment, alors elle doit essayer."

Antonelli sous pression chez Mercedes ?

Antonelli serait soumis à une pression croissante après une série de mauvais résultats et a laissé échapper aux médias que Mercedes avait décidé d'abandonner l'essieu arrière problématique introduit lors des dernières courses. Le patron de l'équipe, Wolff, s'est toutefois empressé de minimiser les rumeurs de panique à Brackley. "Tout cela n'a aucun sens, toutes ces rumeurs d'une réunion de crise", a déclaré le directeur de l'écurie. "Nous organisons chaque semaine une réunion pour évaluer les capacités actuelles de la voiture et les domaines susceptibles d'être améliorés. Une telle réunion a eu lieu la semaine dernière comme prévu, avec la participation des pilotes. Nous organisons ces réunions régulièrement, tous les quelques mois. C'était une réunion importante et intéressante."

Quelle que soit la nature de la réunion, la décision d'abandonner la nouvelle suspension semble avoir porté ses fruits. "Le problème avec le nouvel essieu arrière était que l'arrière était complètement instable", a expliqué Wolff. "Cela n'inspirait pas confiance aux pilotes. Les deux pilotes affirment que le problème a disparu. C'est beaucoup mieux maintenant." La pression sur Antonelli reste toutefois forte.

Un contrat déjà signé entre Bottas et Cadillac ?

Valtteri Bottas affirme qu'il vise toujours un retour à temps plein en Formule 1 en 2026, alors que les rumeurs le liant à la nouvelle équipe Cadillac continuent de s'intensifier. "Je veux revenir sur la grille de départ", a déclaré le pilote de 35 ans à Sky Deutschland en Hongrie. "C'est mon objectif." Bottas a confirmé que des discussions étaient en cours, mais a nié qu'un accord ait été conclu. "J'espère savoir ce qui va se passer en août", a-t-il déclaré. "Je recherche quelque chose à long terme, mais quelque chose à court terme me conviendrait également."

Ces commentaires font suite à des informations de plus en plus nombreuses selon lesquelles Bottas serait le favori pour mener l'entrée de Cadillac en F1, potentiellement aux côtés du pilote de réserve d'Aston Martin, Felipe Drugovich. L'ancien pilote de F1 Ralf Schumacher a déclaré à Sky Deutschland qu'il pensait que l'accord était déjà conclu.

Pérez, en remplacement de Colapinto chez Alpine ?

Le pilote mexicain, Sergio Pérez, peut toujours compter sur le soutien de Carlos Slim. Souvent cité comme candidat chez Cadillac, il pourrait aussi être un candidat au volant chez Alpine en remplacement de Colapinto qui ne semble pas satisfaire l'écurie d'Enstone. C'est le journal autrichien Kleine Zeitung qui pense que Pérez se rapproche de plus en plus d'un baquet chez Alpine. Quant à Yuki Tsunoda, il apparait désormais comme un potentiel candidat chez Cadillac si sa place est menacée chez Red Bull. C'est aussi la conséquence du transfert du bloc Honda chez Aston Martin, la marque japonaise soutient également la carrière du pilote nippon.

Vasseur reçoit le soutien d'Elkann en Hongrie

Après la confirmation du renouvellement de son contrat chez Ferrari, Vasseur a reçu le soutien du président Elkann. "Fred a aidé Ferrari à progresser ces dernières années", a déclaré Elkann à Sky Italia. "Nous avons terminé deuxièmes au classement par équipe l'année dernière et étions proches de remporter le titre de champion du monde. Cette année, nous sommes également deuxièmes. Il est important de donner les moyens à quelqu'un lorsqu'il progresse. La valeur du travail avec Fred réside précisément dans la volonté de continuer et de s'améliorer constamment. C'est la bonne attitude."

Pas de retour de Vettel chez Red Bull

Le Dr Helmut Marko a douché les rumeurs selon lesquelles Sebastian Vettel pourrait revenir chez Red Bull en tant que conseiller. Avec Marko qui exerce désormais une plus grande influence chez Red Bull suite aux luttes de pouvoir internes de Christian Horner l'année dernière et à son licenciement il y a quelques semaines, l'Autrichien affirme qu'il n'y a pas de place pour un remplaçant. Marko a également suggéré que le quadruple champion du monde Vettel devrait simplement profiter de sa retraite avec sa famille. Des rumeurs avaient précédemment annoncé un possible rôle pour Vettel chez Red Bull. "C'est un travail à plein temps, a-t-il déclaré. On ne peut pas le faire juste pour quelques courses. Je ne pense pas que le profil requis de notre côté lui convienne" déclare Marko.

L'Autrichien a également abordé les spéculations actuelles concernant l'avenir à long terme de Max Verstappen, qui ont fait la une des journaux tout au long du mois de juillet. Interrogé par Sport1 sur la question de savoir s'il aurait continué chez Red Bull si Verstappen avait décidé de partir, Marko a répondu : "Mon contrat court jusqu'à la fin de 2026. Ensuite, nous verrons ce qui se passera."

Albon a testé la monoplace 2026 dans le simulateur

Le pilote Williams, qui a récemment testé une voiture aux spécifications 2026 dans le simulateur, a déclaré que cette expérience lui avait donné un aperçu d'un avenir où l'intelligence et la gestion de l'énergie pourraient être plus importantes que les sensations de conduite traditionnelles. "D'un point de vue technologique, l'implication du pilote est extrêmement importante", a déclaré le pilote de 29 ans. "Le pilote a beaucoup à faire. En ce qui nous concerne, je n'ai pas été surpris par la voiture et ses performances. Je me suis davantage concentré sur la compréhension du fonctionnement du groupe motopropulseur et sur la manière d'en tirer le meilleur parti."

Plusieurs pilotes et ingénieurs ont déjà exprimé leurs inquiétudes quant à la complexité, au « clipping » et à la perte de pureté de conduite. "Il faut apprendre un style de conduite différent", a reconnu Albon. "Je ne pense pas que cela se résumera uniquement au talent des pilotes dans les virages. Un pilote suffisamment intelligent sera capable de comprendre le système, voire d'en abuser, de décoder son fonctionnement pour devenir plus efficace. Il trouvera également des performances dans cet aspect."

Alors que certains craignent que les nouvelles réglementations ne transforment les courses en exercices de gestion de l'énergie, Albon a légèrement tempéré ces craintes. "Il y a un peu de clipping ou ce genre de choses", a-t-il admis. "Mais l'année prochaine, le package sera un peu plus complet en termes de manière d'en tirer le meilleur parti. Cela ne deviendra pas comme la Formule E, avec de grandes phases de lift-and-coast, etc." Albon a reconnu que les pilotes doivent rester ouverts d'esprit : "Cela fait partie des réglementations et c'est une technologie comme une autre, en fin de compte. Je pense que les pilotes qui s'en sortiront le mieux sont ceux qui sauront vraiment s'adapter. Nous devrons avoir l'esprit très ouvert sur la façon de conduire ces voitures."

Malgré les grands espoirs que les nouvelles règles pourraient bouleverser la hiérarchie, Albon s'est montré prudent. "Je ne pense pas que cela changera grand-chose", a-t-il déclaré lorsqu'on lui a demandé si Williams pourrait créer la surprise en 2026. "Je ne pense pas que la vitesse des voitures ou la façon dont elles sont conduites changeront beaucoup."