Un circuit atypique celui de l'Autódromo Hermanos Rodríguez avec une altitude au-delà des 2 200m, mais il est parmi ceux offrant un vrai défi technique pour les pilotes. Le Grand Prix de Mexico a été prolongé pour 3 ans de plus au calendrier de la F1.
Avec des tribunes déjà pleines le vendredi, il est presque évident qu'on se dirige vers une affluence record ce week-end.
Mexico, les échos du paddock
Une deadline pour Haas
Haas a finalement fixé une date limite pour la désignation du coéquipier de Kevin Magnussen pour 2023, ce sera avant Abu Dhabi. Gene Haas, a prévenu avant Austin que seule une série de points à l'arrivée permettrait à Schumacher de sécuriser un volant. Mick a déclaré jeudi qu'il essayait d'ignorer les spéculations sur son avenir pour le moment, mais même Ralf Schumacher (son oncle) admet qu'une année sabbatique et un siège de réserve sont une possibilité.
Au moins, la certitude est maintenant presque arrivée à son terme, Steiner ayant fixé une date limite pour la décision concernant le pilote. "À Abu Dhabi, nous voulons savoir qui conduira notre voiture l'année prochaine", a déclaré Steiner. "Ensuite, ce pilote pourra également effectuer les essais après la finale."
© LAT Images / Haas - Mick Schumacher
Williams a un plan B pour son pilote 2023
L'équipe britannique a déclaré à Austin que Nicholas Latifi sera remplacé l'année prochaine par le pilote de F2 américain Logan Sargeant, mais seulement s'il obtient une Super Licence. Cela semble probable, d'autant plus que le jeune homme de 21 ans est actuellement troisième au classement général de la Formule 2 et qu'il est prévu qu'il fasse encore deux séances d'essais libres pour Williams avant la fin de la saison de F1, au Mexique et à Abu Dhabi.
Mais si Sargeant ne réussit pas, Capito a un plan de secours. "Il y aura d'autres pilotes qui n'auront pas de contrat", a-t-il déclaré. "Il y a de très bons pilotes qui ont une super licence, donc ça ira."
© LAT Images / Williams - Alex Albon
Tensions entre Alonso et Hamilton
Alonso s'est fendue d'une sortie médiatique auprès de la presse néerlandais ventant les mérites des titres de Verstappen par rapport à ceux d'Hamilton, moins glorieux selon l'Espagnol. "J'ai beaucoup de respect pour Lewis, mais c'est quand même différent quand vous gagnez sept titres mondiaux alors que vous n'avez eu à vous battre qu'avec votre coéquipier", a déclaré Alonso.
"Je n'ai jamais eu à me battre avec mon coéquipier pour gagner mes titres", a déclaré le vainqueur du championnat des pilotes 2005 et 2006. "Je n'ai pas non plus vu Max se battre avec Pérez ou Albon pour gagner des courses." Puis face à cette polémique engendrée, Alonso s'en est pris aux médias qu'il qualifie de journalistes à la recherche du buzz.
Et il a tenté d'éteindre l'incendie en postant une publication sur Twitter : "S'il vous plaît, tous les titres sont incroyables, bien mérités et inspirants. Incomparables les uns aux autres et profitons des champions et des légendes de notre époque actuelle." Et Lewis Hamilton de publier un tweet un tant soit peu sarcastique sinon moqueur.
— Lewis Hamilton (@LewisHamilton) October 30, 2022
Tensions entre Verstappen et Hamilton
Max Verstappen, champion du monde 2021 et 2022, dit avoir entendu dire que Lewis Hamilton pourrait encore lui en vouloir de la finale de 2021. "Les gens m'ont dit qu'il n'utilise jamais mon nom", a déclaré le Néerlandais. "On m'a toujours appris qu'il fallait respecter ce que les gens ont accompli dans le sport. Je n'ai aucun problème avec ce que Lewis a accompli. Il est l'un des meilleurs de tous les temps."
"Je sais que ce n'est pas seulement une histoire de voiture dominante. Cela aide, nous le savons tous, mais vous devez toujours battre en premier lieu votre coéquipier. Mais il faut aussi reconnaître le travail incroyable fait par les pilotes." Cependant, il a indiqué que sa personnalité et celle d'Hamilton sont très différentes lorsqu'il s'agit d'un aspect de leur succès en Formule 1 et la célébrité.
"Je n'ai jamais voulu être connu. J'aimerais pouvoir me promener et que personne ne me connaisse", a déclaré le pilote Red Bull. "Je ne suis pas ici pour être aimé et cela ne va pas gâcher ma journée. Je m'amuse beaucoup avec mon équipe. Les gens peuvent dire ce qu'ils veulent, mais je suis ici pour être performant."
© Red Bull Racing - Photo by Dan Istitene/Getty Images)
Verstappen boycotte Sky Sports au Mexique
Après que le journaliste de Sky Sports Ted Kravitz a fait référence à Lewis Hamilton qui se serait fait voler le titre en 2021, Max Verstappen aurait refusé d'apparaître sur la chaîne lors du week-end du Grand Prix de Mexico. Le boycott de Verstappen de la chaîne britannique Sky Sports et de ses affiliés allemands et italiens intervient après les déclarations peu glorieuses de Ted Kravitz.
"Hamilton ne gagne pas une course de toute l'année, et revient finalement sur un circuit où il pourrait gagner la première course de l'année, en affrontant le même gars qui a gagné la course où il a été volé l'année précédente, et parvient à finir devant lui", a déclaré Kravitz lors du dernier Grand Prix des États-Unis. Plus tôt dans le week-end du Grand Prix des États-Unis, Kravitz avait également fait référence au fait que Verstappen ne gagne pas de titres de "manière normale", après le couac de Suzuka.
© Red Bull Racing (Photo by Mark Thompson/Getty Images )
La pénalité d'Alonso pour son rétroviseur, une "blague" selon Grosjean
A la suite de la protestation de Haas et de la pénalité infligée à Alpine, l'écurie d'Enstone a porté réclamation, obtenant gain de cause. L'ancien pilote Haas Grosjean qualifiant le dernier épisode impliquant Alonso de "blague".
"En voulant trop bien faire, je pense que la FIA se complique inutilement la tâche et se retrouve de plus en plus dans des situations intenables", a déclaré le pilote IndyCar à L'Equipe. "Il y a d'abord eu la grue de Suzuka, où au lieu de simplement dire 'Nous avons fait une erreur', ils ont inventé toute une procédure ultra-complexe qui ne rendra pas les décisions plus fluides."
Dietrich Mateschitz a accepté son sort en phase terminale de sa maladie
L'Autrichien de l'empire Red Bull, Dietrich Mateschitz, est décédé le 22 octobre dernier mais il avait accepté son sort en refusant un traitement agressif et a plutôt décidé de vivre ses derniers jours dans le cadre idyllique d'Auhof am Wolfgangsee.
C'est ce qu'affirme le journal autrichien Kronen Zeitun : "Lorsque la fin inévitable est devenue évidente, il n'a pas voulu retourner à la clinique", a déclaré le correspondant Hans Peter Hasenohrl. "Il a accepté son sort et a déménagé à Auhof am Wolfgangsee, qu'il a acquis il y a quelques années. Une longue rive du lac, une forêt dense tout autour, une vue magnifique sur les vagues et les montagnes autour du Bleckwand."
Bottas aimerait faire partie du grand projet Audi
Valtteri Bottas n'exclut pas de rester en Formule 1 assez longtemps pour profiter de la décision d'Audi de faire son entrée dans le sport à partir de 2026. "Je vais avoir 37 ans, alors pourquoi pas ? De jeunes gens super talentueux arrivent toujours maintenant, mais l'expérience a toujours été valorisée en Formule 1", a-t-il déclaré.
Bottas aurait rejoint Sauber cette année pour un contrat de deux ans plus une option pour 2024. C'est trop tôt pour l'entrée d'Audi en 2026, mais Bottas pense que la collaboration pourrait commencer à démarrer avant. "Il serait intéressant d'être impliqué dans ce processus, si c'est possible", a-t-il admis. "Je ne vois pas d'obstacle à ce que nous atteignions le même niveau que les meilleures équipes."
"Le côté production devrait être plus rapide que maintenant afin que les changements souhaités soient réalisés", a-t-il déclaré. "En regardant la situation dans son ensemble, je pense que la collaboration entre Sauber et Audi a un grand potentiel. Je pense que n'importe quel pilote, surtout moi puisque je suis déjà là, aimerait faire partie du projet. Mais à partir de 2024, leur soutien décidera beaucoup. Si Audi aide et soutient Sauber pendant plusieurs années, alors si leur unité de puissance est puissante et fiable en 2026, tout est possible."
© Alfa Romeo / Valtteri Bottas
