La F1 est de retour sur le continent américain pour une tournée d'un triple-header qui va commencer par le Texas à Austin pour le Grand Prix des États-Unis.
Une tournée américaine qui commence par les USA, avant de descendre vers le Mexique, puis le Brésil avant de revenir à Las Vegas. Ce Grand Prix des États-Unis est au format Sprint comme l'an passé.
Grand Prix des États-Unis 2024
Les horaires du Grand Prix (heure française)
Vendredi 18 octobre
EL1 : 19h30 - 20h30
Sprint Qualifs : 23h30 - 00h14
Samedi 19 octobre
Sprint : 20h00 - 21h00
Qualifs : 00h00 - 01h00
Dimanche 20 octobre
Grand Prix : 21h00 - 23h00
Le circuit
Les terres de l’Oncle Sam ont accueilli le petit monde de la F1 de façon sporadique, c’est ainsi que la FIA et la FOM n’ont pas choisi le Texas par hasard. Les Américains sont friands de sport automobile… mais plus génétiquement le leur. A l’instar de la NASCAR ou l’IndyCar, la F1 a aussi droit à son succès populaire, et a désormais 3 grands prix depuis 2023.
Le "Lone Star State", est le plus vaste état après l’Alaska, et le second plus peuplé après la Californie. Riche d’élevages, d’hydrocarbures, des industries pétrochimiques, des biotechnologies et industries aérospatiales, il affiche divers paysages et une mixité des cultures. Le Texas est surnommé la terre des Cow-boy.
Le tracé moderne du COTA (Circuit Of The Americas) est encore l’œuvre de Hermann Tilke, l’architecte allemand responsable des derniers ouvrages de la F1. Ce circuit offre la particularité d’avoir un fort dénivelé, un premier virage abrupte en montée avec une épingle où le point de corde est en aveugle. Les enchaînements des virages 3 à 6 rappellent les virages de Maggots-Becketts-Chapel de Silverstone. Il y a un infield, façon stadium de Hockenheim suivi d’un triple droite imitant le virage Super 8, le quadruple gauche de feu le circuit d’Istanbul.
Cela n’échappera à personne que la sécurité, ici, y est un atout, les zones Run-Off y sont nombreuses, preuve s’il en est que le bitume peut aussi être peint pour amoindrir l’aspect morose ou rédhibitoire d’un dégagement sans âme. En 2024, le circuit a eu droit à un resurfaçage pour essayer encore d'aplanir la surface qui tend à se bosseler.
C’est pour le moins le tracé le plus atypique après Monaco. Sa ligne de départ/arrivée présente une forte ascension et donc une forte compression des suspensions. Là où déjà les pilotes doivent relâcher les gaz, écraser la pédale de frein et virer sur la première corde à gauche en aveugle… Lors de l’envol de la grille, c’est un véritable tour de force à accomplir pour ne pas y perdre quelques bouts de carbone.
L’enchaînement du virage 2 au virage 10 demande le plus de vitesse possible dans ces changements de cap aussi violents qu’un manège à sensations. Les pilotes revivent le premier secteur de Suzuka depuis le Turn One jusqu'à Degner, ou encore le célèbre enchaînement de Silverstone, Maggotts-Becketts-Chapel !
La longue ligne droite est l’occasion de pouvoir actionner l’aileron mobile (DRS) avant de retourner dans une portion très technique, l’infield du circuit. C’est avant de revenir sur un triple-droite tout en appui et en vitesse. Le retour sur la ligne d’arrivée est aussi l’opportunité d’activer une seconde fois le volet DRS.
Quelques anecdotes
- C’est le 45e Grand Prix des États-Unis (hors USA Est / Ouest), le 11e sur le circuit des Amériques, Circuit of The Americas (CoTA). Les précédents Grand Prix eurent lieu à Sebring (1959), Riverside (1960), Watkins Glen (1961-1980), Phoenix (1989-1991) et l’Indianapolis Motor Speedway (2000-2007).
- Il y a eu d’autres Grand Prix sur le sol américain qui n’ont pas eu l’intitulé de Grand Prix des USA. Nous avons eu Long Beach (1976-1983), Las Vegas (1981-1982), Detroit (1982-1988), Dallas (1984) et tout récemment Miami (2022), avant que Las Vegas ne revienne plus tard cette saison.
- Lewis Hamilton a remporté 6 Grand Prix des USA. Cinq éditions sur le CoTA et une victoire à Indianapolis en 2007.
- Alexander Rossi était le seul pilote américain a avoir disputé une course sur le CoTA, en 2015 à bord de la Marussia, il a terminé à la 12e place. Mais Logan Sargeant sur sa Williams est venu ajouter son nom aux statistiques, avec des premiers points inscrits en 2023. Avant lui, c’est Scott Speed qui prenait place à bord de la Toro Rosso en 2006 et 2007 sur le tracé d’Indianapolis. Le dernier pilote américain a avoir inscrit des points pour son Grand Prix à domicile fut Eddie Cheever qui a terminé 3e pour Arrows à Phoenix en 1989. Mais désormais, en 2023, on compte Logan Sargeant à bord de la Williams.
- Les fortes pluies de 2015 ont conduis les organisateurs à reporté l’ultime session des qualifications Q3 au dimanche matin. Mais les conditions n’étant pas optimales, elles furent annulées, et la grille de départ fut établie selon les temps réalisés lors de la session Q2. Depuis l’introduction en 2006 des qualifications par sessions, c’est la première fois que la séance Q3 n’a pas eu lieu.
Les pneus Pirelli
Pour le Grand Prix des États-Unis les composés suivants seront utilisés : C2 pour les Hard, C3 pour les Medium) et enfin les C4 pour la dotation des Soft, soit la même sélection que l’année dernière.
Les zones DRS
Il y aura deux zones de DRS, le premier point de détection est situé 150m après le virage 10 avec une activation 250m après le virage 11. Le second point de détection est positionné 65m après le virage 18, l'activation est possible 80m après le virage 20.
Le classement 2024 des pilotes
1 - Max Verstappen : 331 pts
2 - Lando Norris : 279 pts
3 - Charles Leclerc : 245 pts
4 - Oscar Piastri : 237 pts
5 - Carlos Sainz : 190 pts
6 - Lewis Hamilton : 174 pts
7 - George Russell : 155 pts
8 - Sergio Pérez : 144 pts
9 - Fernando Alonso : 62 pts
10 - Nico Hülkenberg : 24 pts
Le classement 2024 des constructeurs
1 - McLaren : 516 pts
2 - Red Bull Racing : 475 pts
3 - Ferrari : 441 pts
4 - Mercedes : 329 pts
5 - Aston Martin-Mercedes : 86 pts
6 - Racing Bulls : 34 pts
7 - Haas : 31 pts
8 - Williams : 16 pts
9 - Alpine : 6 pts