Les grid girls restent un sujet sensible en F1 actuellement. Supprimé en WEC, le pinacle du sport automobile semblait suivre la même voie. Pourtant, un homme semble proposer quelque chose de différent.
L’apparition des grid girls commence à la fin des années 60. Selon le site CNN, leur mission est « d’afficher les numéros sur la grille, applaudir les pilotes sur le podium, faire des apparitions dans les suites VIP et participer aux séances photo avec les fans ». En 2015, à Monaco, Michel Boeri, président de l’Automobile Club de Monaco, décide de remplacer les filles par des hommes. Sebastian Vettel s’était amusé de ce choix.
Murray Barnett, directeur du sponsoring et des partenariats commerciaux, vise à réformer le rôle des filles sur la grille. Dans une interview accordée à Marketing Week, il explique son projet.
"Nous sommes engagés à 100% à garder les grid girls et à en faire une partie plus pertinente de la compétition plutôt que de simplement filles tenant un panneau à côté d'une voiture. Nous voulons les intégrer pleinement dans le programme et changer la perception de leur implication dans le sport'', explique-t-il, ajoutant vouloir "devenir plus progressistes''.
Les anciennes grid girls au front !
Dans une émission diffusée sur ITV F1, Caroline Hall, ancienne grid girl, explique clairement que c'est un métier à part entière. "Elles font leur travail. Elles ne sont pas là juste pour être belle. Aussi, elles ont une position, elles ont des sponsors, elles ont une image de marque sur elles. Enfin, elles sont là pour être devant la télé autant qu'elles le peuvent. Il s'agit vraiment de faire connaître les marques et de faire en sorte que ces marques soient dans les médias autant que possible'', indique-t-elle.
Il y a quelques mois, une autre grid girl, rencontrée par El País, s’explique aussi sur cet emploi. « Ils ne me défendent pas en tant que femme, ils me retirent du travail. Toutes les filles ici sont conscientes de ce que nous faisons ici et pourquoi nous sommes ici. Nous avons signé un contrat décrivant les conditions et nous savons quel uniforme nous devons porter. Nous savons ce que nous allons faire et combien de jours nous allons travailler. Ils nous payent pour travailler. Nous ne sommes pas ici pour nous étaler. C’est ce que la proposition insinue », explique Grace Barroso, un modèle professionnel de 31 ans.
Comme dit plus haut, le WEC a supprimé cette tradition. Aussi, l'Espagne a envisageait d'interdire sur son territoire les grid girls.