Après les échecs avec Rich Energy et Uralkali, l'équipe Haas ne se presse pas pour trouver son nouveau sponsor-titre.
Pour l'équipe Haas, l'aventure en F1 n'a pas été de tout repos. Arrivée avec un modèle économique unique, basé sur l'achat de pièces à un constructeur, elle a signé un premier accord en 2019 avec Rich Energy, qui s'est rompu dès le milieu de la saison. L'an passé, Uralkali s'installe sur les monoplaces américaines, avec Nikita Mazepin à son volant. Le conflit opposant la Russie et l'Ukraine provoque le divorce au début de l'année.
Depuis, l'équipe créée par Gene Haas n'a pas signé un sponsor-titre pour remplacer l'entreprise russe, dirigée par Dmitry Mazepin. Cette décision est voulue, si on en croit Günther Steiner.
"Nous voulons prendre notre temps, faire preuve de diligence raisonnable, prendre une bonne décision. Nous sommes en lieu sûr pour le moment. Il ne sert à rien de précipiter quoi que ce soit que nous regrettons peut-être dans six mois'', déclare-t-il à Imola.
Attendre le meilleur partenariat
Avec le départ d'Uralkali, nombreux sont ceux qui ont misé sur une faillite de l'équipe. Günther Steiner a calmé les esprits en affirmant que les finances de l'équipe sont saines. L'équipe américaine cherche à trouver le meilleur accord, afin d'éviter les déboires comme avec Rich Energy ou Uralkali.
"De toute évidence, nous vivons et apprenons. Nous attendons le meilleur package, c'est une combinaison de choses. C'est la meilleure offre, le meilleur sponsor'', explique Günther Steiner, qui insiste sur me fait que "si quelqu'un attend toujours, il peut attendre trois ou six mois. Ce n'est pas pressé. Si l'accord que nous pensons n'est pas assez bon pour l'avenir, nous n'avons pas à le conclure cette année''.