L'Allemagne n'est plus représentée sur le calendrier de la F1, même si l'agenda compte 23 dates, mais les circuits d'Hockenheim et du Nürburgring ne renoncent pas à accueillir à nouveau la F1.
Il n'y a plus de circuit allemand sur le calendrier de la F1, la dernière apparition en date fut en 2020 lorsque le Nürburgring a accueilli le Grand Prix de l'Eifel pour garnir une saison perturbée par la pandémie.
Hockenheim et Nürburgring veulent revenir en F1
La dernière apparition de la F1 à Hockenheim remonte à 2019 et celle sur le Nürburgring à 2020 dans une saison fortement perturbée par la pandémie, le tracé est venu jouer les bouche-trous, il était absent de la discipline depuis 2013.
Alors qu'il fut un temps où les deux circuits jouaient l'alternance, voire même accueillant tous deux un Grand Prix (Grand Prix d'Europe ou du Luxembourg pour le Nürburging), ces dernières années, la fréquentation chuta drastiquement à Hockenheim.
Pour Stefano Domenicali, c'est l'un des marchés les plus décevants pour la F1, craignant qu'il n'y ait plus d'intérêt pour un circuit allemand d'y accueillir à nouveau un Grand Prix. Mais le directeur général du circuit d'Hockenheim, Jorn Teske, contredit ce que pense Domenicali.
"Le fait que le Hockenheimring ait un intérêt à ce que la Formule 1 se déroule ici n'est pas nouveau", a-t-il déclaré à l'agence de presse DPA. "Nous connaissons également tous les obstacles qui existent pour cela."
L'intérêt est également partagé pour l'autre tracé, le Nürburgring, qui en dehors de la F1 affiche un taux d'occupation à son maximum avec toutes les autres disciplines de GT, d'Endurance et de monoplaces.
"Nous serions ravis d'accueillir la Formule 1 au Nürburgring. Cela doit être économiquement viable", insiste le porte-parole du Nürburgring, Alexander Gerhard.
Et c'est le même constat fait par le directeur du circuit d'Hockenheim, le principal obstacle est bien d'ordre financier.
"Tant qu'il y aura autant de pays prêts à payer ces sommes importantes pour une course de Formule 1 qui ne seront pas forcément viables économiquement, ce sera difficile de revenir jouer dans ce match", a-t-il admis. "Il est clair qu'on ne peut pas tout mettre sur le dos des circuits. Nous n'avons pas la force pour faire pencher la balane et ce n'est pas non plus notre travail."
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