Le circuit de Hockenheim ne cache son envie de poursuivre son contrat avec la F1. Seulement, le circuit allemand veut de nouvelles conditions.
Cette saison marque, pour le moment, le dernier Grand Prix d'Allemagne sur le circuit de Hockenheim. Ainsi, le directeur marketing du circuit, Jorn Teske, est à Barcelone pour discuter avec les représentants de la F1 pour une éventuelle prolongation de contrat. Mais l'homme impose déjà ses conditions.
"Nous parlons d'un nouveau contrat où nous n'avons plus aucun risque. Parce que nous sommes un circuit qui ne reçoit de soutien financier de personne : ni de l'Etat, ni de la région, ni des entreprises économiques. Nous devons tout faire et tout gérer pour nous-mêmes. Nous serions très heureux d'avoir la F1 en Allemagne, pas seulement pour nous mais pour les fans, c'est le point clé. Mais nous devons changer les bases. Cela pourrait être la location de piste, la chose la plus facile. Mais c'est aussi le partage des revenus des tickets et le partage des coûts. Donc, c'est maintenant une question de négociations. Il existe de nombreux modèles qui pourraient fonctionner sans risque'', explique-t-il dans une conférence de presse.
Un accord d'alternance possible
Entre 2008 et aujourd'hui, le Grand Prix d'Allemagne s'est partagé entre Hockenheim et le Nüburgring. Mais ce dernier a connu des problèmes économiques et n'a pas accueilli la F1 en 2015 et 2017. Ce type d'accord est toujours d'actualité.
"Une situation idéale serait si nous et le Nürburgring avions ce système alternatif. Ça a très bien marché. Nous avons deux grandes et célèbres pistes de course en Allemagne, Hockenheim et le Nürburgring, alors cela vaut vraiment la peine d'avoir une course ici et là'', déclare le directeur marketing du circuit.
Une course en 2019 ?
Clairement, le temps est compté pour l'organisation d'un Grand Prix en 2019. Hockenheim s'attend tout de même à la possibilité d'accueillir la F1 dès l'année prochaine.
"Au cours des dernières années, il n'y a pas eu de course en 2017, pas de course en 2015. On pourrait comprendre qu'il est normal de ne pas avoir de course en 2019 en Allemagne. Si nous parlons de 2020, nous avons le temps. Si nous parlons vraiment de 2019, nous devons nous dépêcher'', ajoute-t-il.
De son côté, Georg Seiler, PDG du circuit, se veut plus rassurant : "nous pouvons également conclure un contrat sans risque en novembre''.