L'écurie Red Bull Racing a décidé de troquer son moteur Renault pour Honda dès la saison 2019. Après une collaboration fructueuse, l'écurie autrichienne tente de prendre un nouvel élan.
Les tensions ont souvent été vives entre Red Bull et Renault, le premier reprochant au second son manque de puissance et/ou sa fiabilité.
Honda pas si loin de Mercedes
Le couple Red Bull-Renault a dominé la fin de l'ère du V8 atmosphérique, Mercedes ayant pris la relève dès le V6 Turbo Hybride. Ainsi, la structure Red Bull ne peut plus se défendre pour les titres mondiaux, accusant son partenaire moteur de ses lacunes.
Ce simple raccourci nous ferait oublier que la F1 est cyclique, et qu'après 4 années de domination sans partage, il est difficile de perdurer. Mais c'est ainsi, l'idylle entre Red Bull et Renault prendra fin à l'issue de la saison 2018.
Depuis 2016 déjà, il ne nous est plus permis de lire Renault sur les carrosseries des Red Bull. L'écurie a remplacé le patronyme de son motoriste par son sponsor horloger, TAG Heuer. Depuis cette saison 2018, l'écurie sœur, Toro Rosso a hérité des blocs Honda, délaissés par McLaren.
Ainsi l'écurie de Faenza sert de laboratoire roulant, avant que Red Bull n'adopte le bloc japonais en 2019. Selon certaines sources, comme le journaliste Andrew Benson de la BBC, le bloc Honda n'accuse pas un gros déficit de puissance comparé à Mercedes.
Seulement 30 ch d'écart ?
En effet, ce sujet de sa Majesté croit savoir que l'écart actuel entre le bloc Honda et celui de Mercedes est seulement de 30 ch. Les japonais sont en train de travailler énergiquement (ils seront liés à Red Bull...) sur un gain de puissance pour l'an prochain.
Si cet écart venait à se réduire à 20 ch, par exemple, la Red Bull pourrait alors défier la Mercedes l'an prochain. Andrew Benson pense sur l'écurie autrichienne pourrait alors se positionner en grande rivale de Mercedes.
"La qualité de la RB14 aujourd'hui est clairement visible. Avec un peu de puissance et un châssis dont Andrian Newey a le secret, ce n'est pas inconcevable que l'écurie vise le titre."
Cet écart de 20 ch en piste se traduirait par un retard de 3 dixièmes, ce qui peut se rattraper avec un meilleur châssis. Alors que certains voient Renault s'emparer de la troisième place en 2019 derrière Mercedes et Ferrari, qu'en sera-t-il de Red Bull ?