Le Grand Prix de Hongrie 2018 a été remporté par Lewis Hamilton. Alors que la trêve estivale s'annonce pour la F1, le Champion britannique creuse son avance au championnat.
En arrivant en Hongrie, tout le paddock s'accordait à dire que les Ferrari étaient les favorites. Cela a été en partie vérifié avec les essais libres, mais les qualifications sous le pluie ont rebattu les cartes.
Lewis Hamilton et la Hongrie
Ainsi, les Mercedes ont monopolisé la première ligne de la grille de départ, et on conservé leur avantage en course. Valtteri Bottas en porteur d'eau et pilote n°2 a servi la stratégie de Mercedes pour protéger Lewis Hamilton d'un éventuel retour des Ferrari.
Cela a parfaitement fonctionné, même si à ce jeu-là le pilote sacrifié peut perdre tout espoir de bien figurer au classement final. Mais le finlandais a profité d'arrêts moyens de Ferrari pour conserver provisoirement sa seconde et son podium. Et cela jusqu'à quelques tours de l'arrivée avant que Sebastian Vettel ne passe à l'attaque et que Valtteri Bottas perde tout espoir de soulever un trophée.
La malédiction hongroise
Alors que Lewis Hamilton a remporté au minimum un Grand Prix depuis qu'il est en F1 en 2007, il y a une drôle de statistique avec la Hongrie. En effet, il s'y est imposé sa première saison en 2007, puis 2009, 2012, 2013, 2016 et désormais 2018.
Sur les 5 premières victoires en Hongrie cela correspond à des années où il n'a pas été titré au championnat. En 2007 Kimi Räikkönen fut titré, Jenson Button en 2009, Sebastian Vettel en 2012 et 2013, Nico Rosberg en 2016.
Il y a une malédiction entre la victoire de Lewis Hamilton au Grand Prix de Hongrie et le titre mondial. Il reste désormais 9 courses au calendrier, et les Ferrari son clairement des clientes aux victoires, voire aux titres mondiaux. Lewis Hamilton ne compte que 24 points d'avance sur Sebastian Vettel, soit moins d'une victoire. Entre Mercedes et Ferrari c'est encore plus serré avec seulement 10 unités les séparant.