James Vowles, le directeur de l'équipe Williams Racing, s'est exprimé au sujet de l'affaire Christian Horner. Une réunion entre Red Bull Racing et Christian Horner est d'ailleurs attendue ce vendredi afin de décider de l'issue de cette affaire.
Les monoplaces 2024 n'ont toujours pas pris la piste, que déjà le paddock de la F1 est en ébullition. Après le transfert surprise de Lewis Hamilton vers la Scuderia Ferrari, et le refus de la FOM de la candidature d'Andretti Global, voilà un nouveau scandale pour le petit monde de la F1. Red Bull a ouvert une enquête au sujet de Christian Horner à propos d'un "comportement inapproprié" envers un(e) des employé(e)s de l'écurie, sans en révéler la teneur.
James Vowles exprime sa position
Pour l'heure, la nature des allégations n'a pas été confirmée et Horner a nié toutes les accusations. Seule l'écurie Red Bull Racing connait l'origine du problème, il a été rapporté qu'elle disposait d'éléments suffisants qui l'ont conduit à ouvrir un enquête interne. Les deux parties doivent se rencontrer vendredi pour statuer de l'issue à donner à cette affaire, l'écurie veut régler le problème avant le 15 février, date de présentation de la nouvelle monoplace.
Bien qu'il ignore, lui aussi, la teneur de ce qui est reproché à Christian Horner, James Vowles s'est exprimé dans une vidéo, interviewé par Bloomberg TV. "Ces allégations sont des allégations. Je crains de ne pas comprendre ce qui se cache derrière et l'importance de ce qui s'est passé. Tout ce que je peux dire, c'est que si une telle chose devait se produire dans notre entreprise, nous serions tout à fait disposés à y remédier et à faire en sorte que notre culture soit favorable à l'acceptation de tous."
"Je pense que cela signifie que nous devons tous nous regarder dans le miroir et nous assurer que nous posons les bonnes questions en interne et que nous agissons d'une manière dont nous pouvons être fiers, non pas aujourd'hui, mais dans les dix prochaines années" continue-t-il. Vowles a aussi pointé du doigt que le discipline s'efforce de mieux intégrer les différentes cultures à l'avenir.
"Le sport lui-même, il y a 20 ans, était incontestablement dominé par les hommes", a-t-il rappelé. "Si vous deviez me demander ce qui compose une équipe (il y a 20 ans), je dirais qu'elle est blanche, plus que probablement masculine, plus que probablement âgée de 40 ans... quelque chose de cet ordre-là. C'est en train de changer, et ce n'est que le positif qui change ce résultat. Je ne peux contrôler que ce qui se passe au sein de Williams et ce que je peux faire dans cet environnement, c'est ouvrir les yeux de tout le monde sur la façon dont nous devons être, parce que les meilleures idées ne viennent pas d'un groupe fermé d'individus, mais de la diversité. Elles viennent essentiellement de la diversité."