Commentateur sur Canal+ mais aussi pilote, Julien Fébreau a accepté de répondre en exclusivité à nos questions sur son parcours, sur la F1 de 2017, sa vie de pilote.
De la radio à la presse écrite
Vous avez commencé en 2002 chez RMC, vous étiez stagiaire. Un an après, vous êtes producteur de la F1 et assistant d'Alexandre Delpérier, qui était à l'époque aux commandes de la F1 sur la même radio. Et à partir de 2005, vous êtes reporter sur les Grands Prix.
Tout à fait ! J'ai passé un an entre juillet 2002 et juillet 2003 en tant que stagiaire à RMC à monter les reportages qu'envoyaient les correspondants en région et un peu partout dans le monde sur les événements sportifs. Puis, au bout d'un an, je suis sorti de mon école de journalisme, j'ai eu mon diplôme et j'ai été engagé à RMC. Je suis devenu producteur des programmes de F1 les week-ends sur RMC et j'étais producteur de l'émission DKP avec Alexandre Delpérier, Guy Kédia (qui malheureusement n'est plus là) et Sarah Pitkowski. C'était mes premiers contacts avec le sport en radio et la F1 en tant que média. À partir de 2005, notre envoyé spécial sur RMC a pris d'autres fonctions dans le sport automobile, donc j'ai pu avoir ma chance de partir sur les Grands Prix.
Et en 2009, vous partez sur Europe 1.
Absolument, pour deux années, j'ai rejoint Europe. Ça a été une belle expérience. Intéressante dans la mesure où je découvrais une autre radio, une autre façon de faire. C'était encore de l'apprentissage pour moi.
Qu'est-ce qui vous a poussé à quitter RMC ?
RMC avait été mon premier employeur. Il m'ont donné ma chance et m'ont permis très jeune de partir sur les Grands Prix. Je dois beaucoup à RMC. Mais j'ai vécu pas loin de 7 ans avec eux et j'avais l’envie et le besoin de voir autre chose. Je voulais voir d'autres façons de faire, d'évoluer un peu différemment, de découvrir un autre univers. J'ai eu cette proposition d'Europe 1.
Fin de l'aventure Europe 1, vous passez sur l'Équipe, la presse écrite. Vous vous occupiez principalement de la partie sport automobile.
Oui totalement. J'ai arrêté de travailler pour Europe 1 le soir du dernier Grand Prix de la saison 2010 et le lendemain matin, je commençais comme pigiste à l'Équipe en restant sur place pour travailler sur les essais. Et puis, courant de l'hiver, Fabrice Jouhaud, le directeur de la rédaction à l'époque, m'a dit que je pourrais très bien m'en sortir en presse écrite. J'étais convaincu du contraire et il était beaucoup plus sûr de moi que moi-même. J'ai été engagé avant le début de la saison 2011 à l'Équipe principalement pour travailler sur la F1, avec quelques petits reportages à coté en rallye par exemple.
L'arrivée sur Canal+
En 2013, vous arrivez sur Canal+. Comment s'est passé ce premier contact ? Vous ont-ils sollicité ?
Oui effectivement. Le premier appel, je l'ai reçu le 14 février 2013. L'ancien directeur des sports que j'ai eu m'a dit qu'il m'avait entendu sur RMC, et ça lui plaisait beaucoup, la passion que je mettais dans mes commentaires, la manière dont je commentais, et qu'il aimerait bien que je le fasse en télévision. Je me sentais bien à l’Équipe, je commençais à trouver mon « style » car l'écriture n'est pas quelque chose de facile. Mais une telle proposition était difficile voire quasiment impossible à refuser. Il y avait un challenge extraordinaire, avec de supers consultants, une équipe autour de Thomas Sénécal vraiment intéressante. Quand une chaîne comme Canal+ vous propose de venir, il faut être difficile et faire la fine bouche pour refuser, car c'est flatteur d'être appelé. Je pense qu'ils ont reçu énormément de candidatures. Et d'être appeler ça signifie que l'on apprécie votre travail et forcément c'est touchant. Connaissant la maison Canal+ et les moyens mis en œuvre pour produire des programmes de qualité, c'était impossible de dire non.
Est-il difficile de passer d'une carrière radio-presse à une carrière télé ?
Les trois médias sont vraiment différents. J'ai eu la naïveté de croire en arrivant à Canal+ que j'avais juste à reprendre mes automatismes de radio et que ça serait pareil. Mais, en fait, pas du tout. J'ai vite compris qu'il fallait s'adapter à ce média spécifique. Le plus dur, je pense, à été la presse écrite pour moi. La marche a été la plus haute à franchir. Mais ça a tout même été difficile de bien prendre les codes de la télévision. C'est une très grosse machine, ça nécessite beaucoup de moyens techniques, humains, etc. Au début, on est un peu écrasé par l'outil, il faut un peu de temps pour apprendre à le maîtriser. Comprendre le rôle de chacun autour de soi pour pouvoir s'appuyer sur les gens, mettre en avant les compétences de chacun. Ce n'était pas si simple que ça. Et le commentaire est très différent de la radio donc il a fallu épurer, laissé parler l'image. Ce sont trois médias très différents qui ont leurs avantages et inconvénients mais qui sont passionnant à explorer.
La F1 2017, nous y arrivons, avec le premier Grand Prix qui approche. Comment sera la F1 sur Canal+ en 2017 ? Y aura-t-il du changement par rapport aux années précédentes ? Des nouveautés ?
La F1 va continuer sur sa lancée, avec le même mot d'ordre, le fil conducteur : l'immersion. C'est-à-dire faire plonger l’abonné en immersion la plus totale dans le programme F1, sur place, au plus près des acteurs, au plus près des voitures. Les années passées, on a créé « On Board », on a lancé la Canal+ F1 app, pour que les gens puissent choisir les caméras et les infos qu'ils souhaitaient. Tout ça continue évidemment. Autant techniquement parlant, la F1 vit une petite révolution, autant nous, nous sommes dans la continuité de ce que nous avons déjà à l'antenne. On a la chance d'avoir les retours des abonnés très positifs. Donc il n'y a pas matière à tout casser pour tout reconstruire, au contraire. Il faut continuer d'évoluer.
Donc des petites adaptations à l'antenne presque imperceptibles pour l'abonné mais pour nous, vont nous permettre de fluidifier un peu les choses ou d'aller plus facilement à l'essentiel. C'est de la petite cuisine interne qui doit juste permettre de mettre l'abonné encore plus en immersion. Pas de révolution mais un travail dans la continuité avec l'équipe aussi bien à l'antenne qu'autour sur la partie technique et éditoriale. On ajuste, on règle finement les choses comme le font les écuries de F1 sur les monoplaces.
La F1 version 2017
Vous étiez à Barcelone pour les premiers essais hivernaux. Quelles sont vos premières impressions ?
Je suis époustouflé par la vitesse des monoplaces en piste. J'ai eu la chance d'aller les observer en bord de piste, c'est quasiment le seul moment de l'année où je peux le faire. Je suis vraiment très impressionné ! Ça va beaucoup plus vite. Le gain de vitesse se voit à l’œil nu. Les voitures sont spectaculaires, parce que visuellement elles ont pris des fesses, elles ont pris un peu dans toutes les proportions avant, coté, largeur des ailerons, des pneus. Elles sont beaucoup plus « musculeuses », beaucoup plus méchantes visuellement. Ça leur donne un très beau look. Regarder une monoplace de l'arrière dans les courbes, c'est vraiment magnifique. Elles vont vites, freinent très fort, encore plus tard. Et les commentaires des pilotes, de l'avis général, ils prennent beaucoup de plaisir et ils sont vraiment face à un défi physique dans la voiture. De nouveau le pilote doit être à 100%, doit être très bon et faire la différence.
Vous rejoignez un peu ce que Romain Grosjean avait dit à France Racing lors de ces essais, disant qu'elles « étaient belles, sexy et surtout agressives ».
Oui c'est complètement ça ! Tout à fait d'accord avec ces propos. Je ne me lasse pas de les regarder, aussi bien dans la voie des stands les quelques secondes où on nous laisse les voir avant de les rentrer. Et surtout en bord de piste, ce sont vraiment de belles autos. J'essaie déjà de me projeter et de les imaginer en peloton en course, ils vont tous se batailler. À l'attaque en course ça va être génial.
Liberty Media, nouveau propriétaire de la F1
L'un des gros événements de l'année a été l'arrivée de Liberty Media. Est-ce une bonne chose pour la F1 selon vous ?
Oui ! On sait ce qu'a fait Bernie Ecclestone pour la F1, en l'emmenant où elle est aujourd'hui. Et je pense qu'il avait apporté tout ce qu'il pouvait, tout son savoir, toutes ses connaissances pour en faire un très beau produit. Mais il était temps que la F1 entre dans une nouvelle ère et c'est ce que Liberty Media semble vouloir proposer. Se tourner vers plus de choses sur le digital notamment, revoir un peu le concept d'une semaine de Grand Prix pour que ce soit une semaine de festivité autour de l’événement. Il y a un souffle nouveau, et c'est souvent comme ça, la venue d'un nouveau dirigeant avec de nouvelles idées, envies, donne un nouvel élan et de l'air frais. On sent une très grande envie et une très grande motivation, ils n'ont pas envie de tout casser et de gâcher ce qui a été fait. Mais emmener ce magnifique produit, événement sportif vers quelque chose d'encore plus moderne, plus accessible, peut-être à un plus jeune public. Ce sont de grands professionnels dans les médias et l'entertainment. Ils sont déjà présents dans d'autres disciplines sportives. Ils savent donc parfaitement les recettes du show au travers d'une activité sportive. Il n'y a donc aucune raison qu'ils ne continuent pas à faire de la F1 quelque chose de magnifique.
Certaines idées ont été soumises ces derniers jours, notamment l'idée de Ross Brawn de créer un Grand Prix hors-championnat. Lewis Hamilton a parlé de changer le format des Grands Prix. Pour vous, que faudrait-il faire pour rendre la F1 encore plus intéressante et attirer un nouveau public ?
Je pense que ça fait parti des idées qu'a Liberty Media, peut être proposer une offre digital plus importante. Aujourd'hui la F1 n'est pas très présente sur les réseaux, sur internet, etc. Il faut peut-être passer par là car on sait qu'aujourd'hui le public consomme d'une manière générale l'information sur internet. Aussi, en ce sens, à Canal+, on a lancé la Canal F1 app car on sait que des personnes apprécient et/ou ne peuvent pas faire autrement, à certains moments, que de suivre la F1 autrement que sur l'application. Ça va faire partie des choses.
Revoir les formats des week-ends peut-être, certains pensent que le Grand Prix s'est sacralisé. Ça doit être le dimanche après-midi uniquement, et sur plus d'une heure et demi. Je trouve au contraire qu'il faut se poser la question. Peut-être qu'une course le samedi, qui apporterait un barème de point différent ne serait pas une mauvaise idée.
À la manière du GP2 donc ?
Peut-être oui comme le GP2. C'est vrai que l'on entend régulièrement que les Grands Prix sont peut-être un peu trop long. On voit que le format MotoGP est beaucoup plus court, on est plus proche d'une heure de course que d'une heure et demi. Il y a peut-être une réflexion à mener là-dessus. Je pense qu'ils ont de très bonnes personnes, notamment avec Ross Brawn, pour réfléchir.
Ce qu'il faut en tout cas c'est que cette réflexion s'effectue sur le long terme. Il faut vraiment balayer tous les aspects de la discipline, que ce soit les monoplaces, le format des week-ends, comment satisfaire le public au mieux, etc … Mais que ce soit vraiment avec un objectif à long terme. Une fois qu'on aura posé de nouvelles règles, que l'on s'y tienne un certain temps et pour que la compréhension du public soit bonne, on ne change pas tous les quatre matins d'avis.
Actuellement, Canal+ détient les droits de la F1, et cela jusqu'à la fin de la saison. Aujourd'hui, vous ne savez pas forcément ce qu'il va se passer en 2018. On entend beaucoup de rumeurs comme le fait que SFR souhaiterait acquérir les droits, comme d'autres chaînes (TF1). Si la F1 devait se prolonger sur Canal+, y aurait-il plus de nouveautés, de libertés comme retransmettre certains Grand Prix historiques ? Est-ce que se sont des choses qui peuvent être envisagées ?
Bien sûr ! Toutes les idées méritent d'être étudiées. On échange aussi avec les passionnés et les abonnés de Canal+ qui nous écrivent sur les réseaux sociaux, souvent pour nous proposer des idées. On adore ça, discuter avec eux car c'est avant tout la personne devant son écran qui doit être satisfaite. Et on a envie de lui donner satisfaction. Des fois, même dans des idées un peu étonnantes, un peu folles, il y a des choses à étudier. Mais on ne va pas se plonger dès maintenant sur l'après 2017 car on a une très grosse année à gérer, avec beaucoup de changements. Si la F1 poursuit sur Canal+, on le souhaite, on continuera comme toujours à réfléchir sur comment offrir toujours plus de choses à nos abonnés et comment leur permettre d'être toujours plus en immersion.
Pilote, une passion transmise par son père
Outre d'être commentateur, vous êtes également pilote ! Un pilote de Rallycross. C'est une passion transmise par votre père ?
Oui ! Mon père était pilote amateur, il a fait beaucoup de rallye raid, beaucoup de Paris-Dakar. Il a lui aussi couru en rallycross plusieurs années et a été champion de France de Rallycross en 1992. Je viens d'un petit village de Bretagne, Lohéac, qui est le temple du rallycross français et même maintenant mondial puisqu'il accueille la manche du Championnat du Monde de Rallycross. Plus de 90 000 personnes étaient présentes cette année pour soutenir Sébastien Loeb, Petter Solberg, etc. J'ai été bercé dans cette discipline. C'est de là que me vient ma passion pour le sport auto en général et pour mon métier de commentateur sportif.
Mais c'est évident que cette passion, j'avais besoin d'y toucher d'encore plus près et de me mettre moi aussi derrière un volant, de la même manière que mon père, de manière très amateur mais sérieuse quand même. Ça reste quand même quelque chose de potentiellement dangereux, on ne peut pas faire ça à la légère. Mais je le fais sans aucun objectif particulier autre que celui d'apprendre, un peu plus à chaque fois que je monte dans une voiture, à comprendre comment elle fonctionne, comment elle réagit, comment la maîtriser au mieux. Mais ça reste une passion qui vient à coté et après mon travail. Rouler me fait beaucoup de bien et m'apporte beaucoup de plaisir. Et ça me sert aussi dans mon travail à mieux comprendre certaines choses.
Si vous deviez retenir une victoire que vous avez obtenue en Rallycross, laquelle serait-elle ?
Forcément la première parce qu'en 2011 c'était la première année où je roulais avec des Super 1600. Et j'avais une certaine appréhension parce que d'un coup on doublait la puissance de la voiture pour passer à 240 chevaux. Je rentrais dans une catégorie extrêmement relevée, très disputée car les Super 1600 sont des voitures qu'il faut un peu violenter pour en tirer le maximum. On a toujours tendance à être un peu en dessous de ce qu'il faut faire avec ces voitures là. Ma première course s'était étonnamment bien passée au point qu'au dernier moment, on a programmé d'en faire une 2e et c'était Lohéac. Ça faisait 20 ans jour pour jour que mon père avait remporté cette course à Lohéac, qui était pour lui aussi la plus belle course de sa vie. Et ce week-end là, évidemment je ne pouvais pas imaginer la remporter car ce n'était que ma 2e course dans cette catégorie. Parce que le pilote qui était invaincu depuis 3 ans je crois, était inscrit pour la course, et qu'on était tous persuadé que personne ne pourrait le battre. Et finalement j'ai gagné cette course. 20 ans jour pour jour après mon père, à la maison, devant 60000 personnes, c'était inimaginable. Et c'était aussi ma première victoire en Rallycross donc elle a une saveur particulière.
Il y a un an et demi, j'ai eu la chance de piloter une WRC, une voiture de 600ch qui s'apparente un peu aux voitures du Championnat du Monde des Rallyes. Et j'ai gagné une course en WRC en remportant toutes les manches du samedi matin au dimanche soir. C'était le week-end le plus abouti de ma jeune carrière de pilote amateur. Elle a aussi une saveur particulière car ce week-end là, on avait vraiment rien laissé au hasard. On s'était préparé beaucoup avec l'équipe. De maîtriser, de savoir exactement ce qu'il se passe dans la voiture, comment elle va réagir, savoir ce qu'il faut faire pour la mettre dans une position, avec une voiture de 600 chevaux, c'est génial. Car soit vous êtes dominés, c'est la voiture qui vous emmène et ça devient dangereux, soit vous prenez le dessus sur elle. Faire tourner une voiture de 600 chevaux sur le train arrière et réaccélérer exactement comme vous voulez, c'est génial.
Vous avez aussi courut en MitJet 2L et en drift. Mais concernant le Rallycross, l'idée de faire le Trophée Andros ne vous a jamais tenté ?
J'ai roulé au Trophée Andros à plusieurs reprises notamment cette année à Isola en janvier, en électrique. C'était la 3e fois que je roulais en Trophée Andros électrique, j'ai essayé une fois une voiture thermique mais jamais en course. La glisse est une école formidable. Les voitures électriques sont de vraies voitures de course, qui ne sont pas faciles à emmener. C'étaient de belles expériences, content d'avoir vécu ça. C'est à refaire !
En plus du Rallycross, je fais du Sprint Car. Ce sont des buggy deux roues motrices propulsion. Ça pourrait s'apparenter au Trophée Andros mais version terre. C'est une très bonne école de pilotage, j'aime beaucoup m'y confronter.
Votre coutume est de dire « rendez-vous au premier virage ». Si on devait vous donner rendez-vous au premier virage de 2017, qu'y aurait-il ?
Il n'y aura pas de place pour tout le monde dans le premier virage ! Car vu la largeur des voitures, les roues risquent de se frotter. J'espère qu'il y aura roue dans roue au premier virage de Melbourne, une Mercedes, une Ferrari et une Red Bull. Et que peut-être que la Mercedes sera en pole mais arrivé au premier virage, la Red Bull aura pris un tellement bon virage qu'elle sera devant. Et que la Ferrari sera là, à la bataille. C'est ce qu'on peut espérer voir. Même si on constate déjà que Mercedes a très bien préparé son année, on voit aussi que Ferrari et Red Bull ont bien anticipé les changements de réglementations. Donc j'espère voir 3 voitures de front dès le premier virage. Quelles soient de trois couleurs différentes.
L'actualité de Julien Fébreau
Julien Fébreau participera au Rallye du Touquet dans le challenge du Clio R3T Trophy les 17 et 18 mars au volant de la Clio R3.
Vous le retrouverez au micro de Canal+ dès le 24 mars pour le premier Grand Prix F1 de la saison.
Super heureux de vous annoncer que je serai au départ du #FFSA @RallyeDuTouquet les 17/18 Mars au sein du #ClioR3Trophy ! 🏁#RDVàLa1èreCorde https://t.co/uI1yXe7OS3
— Julien FEBREAU (@Julien_FEBREAU) March 1, 2017
Crédits photos : Thierry Gromik