Racheté en 2014 par Toby Venter, importateur de Porsche en Afrique du Sud, le circuit de Kyalami envisage d'accueillir la F1 mais...
Depuis 1993, le circuit sud-africain n'a pas accueilli la F1, suite à la faillite du propriétaire Farm Bothasfontein (Pty) Ltd. Porsche South Africa, importateur indépendant ne faisant pas parti du groupe Volkswagen AG, a racheté les 72 hectares pour la somme de 14,5 millions d’euros.
Il a été mis en vente suite à la faillite de l’entreprise qui l’exploitait jusqu’à aujourd’hui. Le nouvel acquéreur a décidé de garder la piste de course et chercher à se développer autour d’elle, souhaitant juste modifier les virages 2, 3 et 13, une extension de la grande ligne droite de départ/arrivée de 900 mètres et la construction de nouveaux stands, tout en préservant les anciens. La reconstruction du circuit a coûté un total de 30 millions d'euros, lui offrant ainsi le grade 2 de la FIA.
Le financement et le grade 1, obstacles pour le retour de la F1
Cependant, le circuit ne dispose pas pour le moment du grade nécessaire pour accueillir la F1. En effet, un circuit doit impérativement avoir le grade 1 de la FIA pour pouvoir accueillir le pinacle du sport automobile.
Autre obstacle au retour de la F1, le financement. "Le modèle d'affaires est un grand défi. Il faudrait recueillir de l'argent'', explique Andrew Baldwin, chargé des aspects économiques du projet. Le problème est que l'Afrique su Sud est un pays plutôt pauvre et connaît un fort taux de chômage. Avoir le soutien de l'Etat peut s'avérer compliqué. D'autant qu'en 2015, le ministre des finances Nhlanhla Nene a annoncé un budget de rigueur pour ainsi réduire le déficit.
Cependant, pour Andrew Baldwin, l'aide de l'Etat est importante. "Nous avons besoin de l'appui du public'', déclare-t-il. Si les Grands Prix d'Angleterre et d'Autriche sont financés par le privé, les autres circuits sont financés par l'Etat. Récemment, la Russie a décidé ne plus financer le Grand Prix, laissant cette tâche aux entreprises. Cela pourrait être une solution pour le circuit mais reste à savoir le montant que demanderait le nouveau propriétaire de la F1.