Si le Grand Prix de Monaco a été un ascenseur émotionnel bien avant l'extinction deux feux avec le forfait de Charles Leclerc, la course n'a pas offert un grand spectacle et la seule bataille en piste a été coupée par un replay.
Les réseaux sociaux sont impitoyables, et la réalisation TV à Monaco en a fait les frais avec le replay de Lance Stroll qui a été calé au pire moment, quand Pierre Gasly se défendait face à Sebastian Vettel dans la montée vers Massenet.
La F1 défend la réalisation TV à Monaco
Lors du Grand Prix de Monaco, la réalisation TV est confiée à l'ACM (Automobile Club de Monaco) et non à la FOM comme sur la plupart des courses du championnat (c'est GloboTV au Brésil ou FujiTV au Japon) et les spectateurs n'ont pas manqué de manifester leur mécontentement. Mais la F1 a tenu à répondre aux critiques sur la couverture TV de l'événement, une course qui n'avait plus eu lieu depuis 2019.
"L'ACM avait un contrôle total sur la retransmission TV", a confirmé un porte-parole de la FOM, interrogé sur la mauvaise couverture à Monaco. "Nous n'avons pas eu notre mot à dire dans le travail de la retransmission TV, mais nous leur ferons bien sûr, un rapport."
Outre le fait qu'il soit compliqué de switcher sur les bonnes caméras au bon moment lorsqu'une action se déroule, un replay calé au moment c'est toujours dérangeant pour la diffusion, surtout pour les fans qui s'attendaient à la moindre petite action à Monaco, où il est très compliqué de dépasser. Le placement des caméras pour de nouveaux angles de vues serait aussi un plus pour les fans qui sont habitués à voir toujours les mêmes plans alors que les photographes rivalisent d'ingéniosité pour offrir de nouveaux visuels.
Nous avons aussi une pensée très émue suite à la disparition d'un des caméramans qui officiait pour la FOM, Thomas Bonnecarrere (49 ans), il était encore présent ce week-end à Monaco. Nos condoléances à sa famille et à ses proches.