La Formule 1 et l'instance dirigeante de la FIA ont publié une déclaration commune sur Nikita Mazepin, à la suite de l'action du pilote russe sur les réseaux sociaux cette semaine.
Nikita Mazepin, qui courra pour Haas la saison prochaine, a présenté des excuses après que Haas ait décrit ce message vidéo comme odieux dans sa Story Instagram.
La FIA et la F1 ne feront rien, ils attendent après Haas
"Nous soutenons fermement l'écurie Haas F1 Team dans sa réponse aux récentes actions inappropriées de son pilote, Nikita Mazepin", indique le communiqué. "Mazepin a présenté des excuses publiques pour sa mauvaise conduite et cette question continuera d'être traitée en interne par l'équipe Haas F1 Team. Les principes éthiques et la culture diversifiée et inclusive de notre sport sont de la plus haute importance pour la FIA et la Formule 1."
Mazepin, 21 ans, a été annoncé la semaine dernière, avec Mick Schumacher, en tant que pilote Haas pour 2021. Le russe a souvent fait les gros titres cette saison pour son style de pilotage sans compromis et le directeur de l'écurie Haas, Günther Steiner, a admis "qu'ils avaient du pain sur la planche" pour affiner le caractère du pilote qui sera désormais en F1.
Dans ses excuses, Mazepin avait déclaré : "Je voudrais m'excuser pour mes récentes actions à la fois en termes de mon propre comportement inapproprié et du fait qu'il a été publié sur les réseaux sociaux. Je suis désolé pour l'offense que j'ai causée à juste titre et pour l'embarras que j'ai apporté à l'équipe Haas F1. Je dois me tenir à un niveau plus élevé en tant que pilote de Formule 1 et je reconnais que je me suis laissé entraîner bien bas. Je promets que j'en tirerai des leçons."
On pourra s'interroger que la FIA ne trouve rien à redire sinon de suivre la décision de l'équipe Haas, quand dans le même temps et pour des actions extra-sportives, elle sermonna Lewis Hamilton pour un t-shirt à caractère politique puis Max Verstappen écopa de 2 jours d'intérêt général pour avoir bousculé Esteban Ocon à l'issue du Grand Prix du Brésil 2018. Deux poids, deux mesures, vous avez dit ?