La première Commission F1 de l'année s'est tenue aujourd'hui et la FIA annonce quelques changements concernant les courses Sprint, le DRS et l'allocation moteur.
C'est à Londres, dans les bureaux de la Formula One Management que la première réunion de l'année s'est tenue, plusieurs changements ont été adoptés pour 2024.
La F1 modifie les Sprint, le DRS et le quota moteur
La réunion était présidée par Nikolas Tombazis, directeur de la commission monoplaces de la FIA, et Stefano Domenicali, président et directeur général de la Formule 1. Les discussions ont porté notamment sur le format des week-ends de sprint pour la saison 2024 et au-delà, à la suite des options présentées par le Comité consultatif sportif.
Format Sprint
Jusqu'à présent, lors d'un week-end au format Sprint, la journée complète du samedi était dédiée aux qualifications sprint et à la course Sprint. En 2024 cela va changer, les Qualifications Sprint migrent au vendredi après-midi, les Essais Libres 1 restent programmées en matinée. Mais dès le samedi matin (ou vers midi), on réalise la course Sprint, puis les qualifications pour déterminer la grille du Grand Prix.
Les détails réglementaires de ces changements seront présentés au Conseil mondial du sport automobile (WMSC) le 28 février. Si l'ordre est conservé tel quel, quid d'un accident survenu en course Sprint qui empêcherait une participation aux qualifications ?
Mise à jour des règlements techniques et sportifs
Il y avait une proposition pour augmenter l'allocation d'unités de puissance (Power Unit - PU) de trois à quatre par pilotes pour les saisons 2024 et 2025, celle-ci a été acceptée. L'activation du DRS devrait être possible un tour après le départ, contre deux auparavant, ou un tour après la relance derrière un Safety Car.
D'autres sujets ont été évoqués pour le règlement 2026, concernant le volet financier ou les questions du durabilité de la discipline. Quelques changements mineurs ont aussi été apportés à ce règlement technique, sportif et financier pour 2024. Toutes ces modifications réglementaires seront soumises à l'approbation du Conseil mondial du sport automobile (WMSC).