Le Conseil Mondial du Sport Automobile s'est réuni pour la première fois en 2023 au Royaume de Bahreïn. Plusieurs points ont été évoqués, dont le prochain appel d'offres pour le manufacturier unique.
La réunion a été organisée par le président de la FIA, Mohammed Ben Sulayem, et le président adjoint de la FIA pour le sport, Robert Reid. Les membres du WMSC ont participé en personne et par vidéoconférence.
Bientôt l'appel d'offres pour les pneus de l'après-2025
Dans son discours d'ouverture, le Président a reconnu que si 2022 était l'année du défi pour restaurer la Fédération sur une base financière solide, il a indiqué que 2023 serait une année de réalisation. "Notre objectif est de tenir notre promesse de rendre le sport automobile abordable et accessible à tous", a-t-il déclaré. "Nous sommes impatients de poursuivre notre solide collaboration avec les membres du Conseil et de mettre l'accent sur le développement des marchés émergents du sport automobile."
Il a réaffirmé que, conformément à son manifeste, l'organisation s'engageait à doubler la participation au sport automobile et à mettre l'accent sur l'expansion de la diversité, non seulement en termes de genre et de race, mais aussi en termes de diversité géographique, grâce à un engagement accru avec les clubs membres de la FIA.
En raison du calendrier du début de la saison 2023 de la F1 et de celui de la réunion du WMSC elle-même, le Conseil mondial avait précédemment approuvé par vote électronique un certain nombre de changements aux Règlements sportif, technique et financier. Un résumé des principaux changements est disponible ici et les règlements mis à jour sont disponibles sur fia.com.
L'appel d'offres pour la fourniture unique de pneumatiques à la Formule 1 pour les saisons 2025, 2026 et 2027, avec une option pour 2028, sera lancé dans les semaines à venir. La FIA reste sur un processus de manufacturier unique en F1, ce qui est raccord avec une maîtrise des coûts et des budgets plafonnés.
Une situation qui ne serait pas tenable s'il y avait une concurrence des constructeurs de gommes, qui se livreraient une lutte en piste et dans leurs départements R&D respectifs, faisant donc une course à la technologie et donc aux dépenses. La dernière année que nous avions deux constructeurs s'affronter en F1, c'était en 2006 entre Bridgestone et Michelin.
Parmi les constructeurs intéressés, aucun n'a été cité, mais on peut décemment penser que Pirelli sera candidat à sa propre succession. Du côté de chez Michelin, ils ont souvent répéter que seule la compétition avec un autre constructeur les motiverait à s'y engager à nouveau.
Hankook avait déjà candidaté par le passé à la F1, mais son dossier fut rejeté, ils ont à nouveau tenter de postuler en WRC suite à l'arrêt de Michelin, mais ils ont une fois de plus été mis sur la touche, Pirelli fut préféré. En "compensation" (et sur une décision politique), le constructeur Sud-Coréen s'est vu attribuer en 2023 le Championnat du Monde de Formule E.
Enfin, parmi les autres candidats, on pourrait citer les américains de chez Goodyear, qui seraient bien inspirés de faire leur retour dans la discipline, elle qui connait désormais un essor grandissant sur les terres de l'Oncle Sam.