Nouvelle bombe dans le paddock de la F1 ? Cela concerne l'affaire "Christian Horner" que l'on pensait terminée via le communiqué de l'équipe qui blanchissait ce dernier. Mais un dossier complet contenant les preuves a été envoyé à de nombreux journalistes, patrons d'écuries et membres de la F1.
Hier, l'écurie Red Bull Racing a rendu son verdict concernant l'investigation menée en interne concernant les allégations portées à l'encontre de Christian Horner. La firme autrichienne a blanchi ce dernier, le conservant à son poste. Le communiqué déclarait que la plainte avait été rejetée, et que l'enquête avait été menée de façon juste, rigoureuse et impartiale. Mais, compte-tenu des informations que l'enquête renfermait, tout le contenu est resté confidentiel.
Le dossier "Horner" a été envoyé aux journalistes
A peine les Essais Libres 2 du Grand Prix de Bahreïn furent lancés que la journaliste Jenna Fryer qui travaille pour l'agence The Associated Press relaie une information qui va mettre le paddock en ébullition. En effet, elle affirme qu'un dossier stocké sur un espace en ligne Google Drive a été envoyé depuis une adresse anonyme à plus d'une centaine de journalistes du paddock F1, ainsi qu'aux principaux directeurs d'équipes et au personnel de la F1, dont Stefano Domenicali.
Elle déclare sur le réseau X (anciennement Twitter) que ce qui a été envoyé aux journalistes, contient des photos de messages WhatsApp et d'autres photos. Cela s'apparente donc aux pièces que constitue le dossier de 100 pages qui a été évoqué lors de l'enquête menée en interne par Red Bull. Elle rajoute qu'évidemment, elle ne peut éthiquement rien communiquer de plus sur le contenu de ce dossier tant que son employeur, The Associated Press, n'a pas formellement authentifié toutes les pièces reçues.
D'autres personnalités du paddock confirment aussi qu'elles ont reçu cet email, comme la Brésilienne, Julianne Cerasoli : "Un e-mail est arrivé dans ma boîte de réception avec ce qui serait la preuve contre Horner."
A ce stade, rien n'indique encore que les pièces contenues dans ce dossier accablent Christian Horner, si c'est le cas, l'issue ne fait aucun doute pour l'intéressé et l'image de Red Bull Racing risque d'être écornée, d'un point de vue de l'éthique, de la véracité de leur enquête et la collaboration avec ses nombreux partenaires. En revanche, si rien n'incrimine Christian Horner, cela s'apparentera à de la violation de vie privée. Tous les acteurs du paddock sont à présent en alerte, et les prochaines heures vont nous en apprendre plus sur cette histoire.