Le couperet est tombé lors de l'annonce du calendrier officiel 2023 de la F1, le Grand Prix de France est bien passé à la trappe. Et l'entité en charge de son organisation, le GIP, sera dissoute la semaine prochaine.
Plusieurs fois annoncé en difficulté, le Grand Prix de France a vu sa place au calendrier 2023 de la F1 allouée à d'autres pays / circuits. Et c'est une autre page qui va se tourner la semaine prochaine avec la dissolution du GIP (Groupement d'intérêt public) du Grand Prix de France F1.
Clap de fin pour le Grand Prix de France ?
Le Grand Prix de France aura été absent du calendrier de la F1 pendant 10 ans. Après sa dernière apparition en 2008 à Nevers Magny-Cours, c'est le GIP qui a réussi à ramener l'épreuve au Circuit Paul Ricard. Hélas, après 4 éditions, c'est à nouveau la douche froide, les efforts déployés par le promoteur n'auront pas suffi à convaincre Liberty Media.
Pour autant, à la tête de la F1, Stefano Domenicali se défend que la décision d'avoir un nouveau Grand Prix en France ne dépende que de lui. L'Italien "espère vraiment qu'il y aura à nouveau un Grand Prix en France" comme le rapporte l'AFP.
Ceci étant, avec la dissolution du GIP, le retour du Grand Prix de France devra désormais compter sur une nouvelle structure pour promouvoir et organiser l'événement, ce qui risque de demander quelques mois / années, de réflexion, de préparation et d'en trouver les fonds nécessaires.
"C'est la fin d'une histoire", a déclaré Eric Boullier (président du GIP) au journal l'Équipe. "Dommage que cela se termine avec tous les efforts faits pour que cette dernière édition se déroule parfaitement. Pendant cinq ans, la région Sud a permis à cette épreuve de revenir au calendrier et de permettre à notre pays de figurer à nouveau au plus niveau."
Sans structure opérationnelle, le Grand Prix de France ne peut faire son retour immédiat au calendrier de la F1. Les pouvoirs publics ne semble pas concernés outre mesure, il faudra certainement se passer de l'aide de l'État. Dans le courtant de l'été, Domenicali a tenté d'alimenter une rumeur d'un probable Grand Prix de France dans les rues de Nice.
Va-t-on assister à une traversée du désert sans Grand Prix de France F1 ? Peut-on voir un projet privé avec un magnat milliardaire à la tête d'une structure souhaitant mettre en avant une de ses entités proche des acteurs du monde du sport automobile ? L'attente d'une réponse pourrait être longue...