Ce n'est presque pas une surprise pour la plupart des fans qui suivent l'actualité de la F1, mais il y avait une grosse incertitude pour l'avenir du Grand Prix de France. Stefano Domenicali a fait tomber le couperet : pas de Grand Prix de France en 2023.
C'est en marge du Grand Prix de Belgique, synonyme de reprise pour la F1 après sa pause estivale, que Stefano Domenicali a convié quelques médias pour évoquer la trame du futur calendrier 2023. Ce sont nos confrères du journal l'Équipe qui rapportent les déclarations du PDG de la F1.
Pas de Grand Prix de France en 2023
Le calendrier de la F1 compte plus de candidats que de places disponibles et dans une discipline en plein boom de notoriété (grâce à plusieurs facteurs), les places sont devenues très chères (au sens propre comme au figuré).
Alors que la Chine doit y faire son retour dès que les conditions sanitaires le permettront (et dont les mesures sur place sont encore plus draconiennes que partout ailleurs dans le monde, descendre d'un avion là-bas est un véritable parcours du combattant), il se dit que l'épreuve à Shanghai pourrait être programmée en deuxième partie de saison pour laisser un peu plus de temps à une amélioration de la situation (ce qui laisserait une place 'joker' pour un Grand Prix laissé sur la touche en cas de défection de la Chine).
L'Afrique du Sud est fortement pressentie pour avoir une date en 2023, alors que le Grand Prix de Las Vegas, lui, est déjà officialisé. Ce qui a laissé de gros doutes pour les courses à Monaco, Spa-Francorchamps et Le Castellet pour le Grand Prix de France. Pour ce dernier, la messe est dite : "il n'y aura pas de Grand Prix de France en 2023" a déclaré Stefano Domenicali.
On ne connait pas la teneur des discussions qu'il y avait avec le promoteur, ni même si la situation peut changer à l'avenir. Stefano Domenicali se contentant de rajouter : "on reste en discussions avec la Fédération et même le gouvernement." Si jamais un plan pour une alternance des circuits existe, espérons qu'il y fasse son retour le plus vite possible.
Dans les coulisses, il se dit que le refus d'organiser une course à huis clos en 2020 aurait été mal vu quand d'autres circuits l'ont pourtant fait. Et la proposition de deux courses organisées sur le Circuit Paul Ricard en 2021 (refusé par la FIA) n'aurait pas suffit à sauver la tête du Grand Prix de France.
Si on prend un peu de hauteur, il est vrai qu'un refus d'organiser une course, même à huis clos, quand on devient le parent pauvre de la F1, autant ne pas jouer la fine bouche. En 2020, l'Autriche a organisé deux courses d'ouverture de saison, Silverstone a aussi eu sa part de deux dimanches consécutifs, la F1 a même dû se déplacer sur le Nürburgring, à Portimão ainsi qu'en Turquie !
Quant à Monaco, "les discussions se poursuivent, et l'on devrait vite en savoir plus" à indiqué Stefano Domenicali. Le prochain Conseil Mondial du Sport Automobile est programmé le 19 octobre prochain, date à laquelle on connaîtra le calendrier 2023 de la F1. Enfin pour Spa-Francorchamps, le ton était un peu plus grave, "nous sommes toujours en discussions avec les promoteurs et je serai prudent pour ne pas dire que nous vivons la dernière édition de cette épreuve" a rappelé le patron de la discipline.