Depuis Alexander Rossi, qui a piloté pour Marussia en 2015, aucun pilote américain n'a couru en F1. Pour le promoteur du Grand Prix de Miami, il n'est pas essentiel d'en avoir un pour assurer le succès de la discipline aux Etats-Unis.
Six ans que le pays de l'Oncle Sam attend l'arrivée d'un pilote sur la grille de F1. Alexander Rossi, le dernier pilote à avoir couru dans la catégorie, également dernier pilote américain engagé sur un Grand Prix des Etats-Unis, n'est pas parvenu à inscrire des points. Il faut remonter à 1993 et Michael Andretti pour voir les derniers points inscrits par un pilote américain. Son père, Mario Andretti, a remporté la dernière victoire des Etats-Unis en F1, ainsi que le dernier titre mondial.
Avec l'arrivée d'un deuxième Grand Prix sur le sol américain, qui va se courir à Miami, en plus de celui d'Austin, l'arrivée d'un pilote originaire des Etats-Unis pourrait dynamiser l'image de la F1 dans le pays de Joe Biden. Mais pour Tom Garfinkel, directeur du Grand Prix de Miami, ce n'est pas utile.
"La popularité du sport grandit beaucoup aux États-Unis en ce moment sans pilote américain. Je pense qu'avoir un pilote américain serait une bonne chose. Je ne sais pas si c'est un élément nécessaire, mais ce serait certainement une bonne chose de voir un pilote américain entrer en F1'', indique-t-il à RaceFans. "Cela a certainement augmenté le soutien et l'intérêt des fans''.
Les Etats-Unis en force en FIA F3
Si la FIA F2 n'a pas de pilote originaire des Etats-Unis, la FIA F3 en est un véritable vivier. On compte, lors de la dernière manche qui a eu lieu à Zandvoort, aux Pays-Bas, cinq pilotes américaines : Juan Manuel Correa, Jak Crawford, Kaylen Frederick, Logan Sargeant et Hunter Yeany.
Logan Sargeant est le pilote le mieux placé, 9e du championnat. Jak Crawford est soutenu par la filière Red Bull tandis que Juan Manuel Correa, qui cherche à rejoindre la FIA F2 la saison prochaine, est membre de la Sauber Academy.