La F1 ne s'est plus produite sur le circuit de Sepang, en Malaisie, depuis 2017, année de la dernière course qui a été remportée par Max Verstappen. Aujourd'hui, les responsables du circuit réfléchissent à un possible retour.
La Malaisie a rejoint le calendrier de la F1 en 1999. Sa première édition a été marquée par le retour de Michael Schumacher après son accident à Silverstone. Le pilote allemand s'y est imposé à trois reprises, une de moins que Sebastian Vettel qui détient le record de victoires sur la piste malaisienne. Depuis 2017, année de la dernière édition, la Malaisie n'a pas accueilli la F1. Sepang a accueilli jusqu'à la crise sanitaire le MotoGP.
Le retour de la Malaisie au calendrier de la F1 semble trotter dans la tête des responsables du circuit de Sepang. Azhan Shafriman Hanif, directeur général du circuit de Sepang, donne même une échéance.
"A ce stade, la réponse est non, pas pour le moment. Peut-être dans deux ou trois ans quand l'économie du pays se sera stabilisée", explique-t-il à l'AFP. "Pour que la F1 refasse surface en Malaisie, il faut que cela repose sur autre chose, pas seulement sur la course. Il doit y avoir une autre raison pour laquelle nous faisons de la F1."
La Malaisie, un retour possible au calendrier de la F1
Pour un retour de la Malaisie au calendrier de la F1, les gouvernements locaux et nationaux doivent étudier la « situation dans son ensemble » en matière de bénéfices pour le pays.
"Nous devons examiner le rebranding, comment monétiser la plate-forme. Nous devons parler du transfert de technologie, du développement des talents et de la durabilité environnementale", ajoute l'homme à la tête du circuit. "Nous devons savoir quel serait le retour sur investissement."
Actuellement, la F1 a deux courses en Asie : une qui se court sur le circuit de Suzuka au Japon et une autre qui se déroule dans les rues de Singapour. La Chine envisage de revenir au calendrier qu'elle a quitté au moment de la crise sanitaire, elle a signé une prolongation de son contrat et organisera à nouveau un Grand Prix (2023 ?) dès que la situation sanitaire le permettra.