Dans une envie d'étendre le calendrier de la F1 à 25 Grands Prix par saison, Stefano Domenicali relance l'éventualité d'organiser le Grand Prix du Vietnam, et d'entrevoir la possibilité de rouler à Kyalami pour le Grand Prix d'Afrique du Sud.
Le Grand Prix du Vietnam à Hanoï devait organiser sa course inaugurale en 2020, mais un évènement mondial (le Covid) a annulé cette première édition. En 2021, c'est une affaire de corruption, impliquant le président du Comité populaire de Hanoi (Nguyen Duc Chung) qui a définitivement refroidi la piste du Vietnam.
Le Vietnam sur les rangs, l'Afrique du Sud enfin de retour ?
L'intérêt du Grand Prix du Vietnam a été ravivé par la visite de Stefano Domenicali de retour d'Australie, qui prenait contact pour la première fois avec le pays. Car en effet, auparavant, le président, le premier ministre et le maire de Hanoï, avaient traité avec Chase Carey pour obtenir une place dans le calendrier 2020.
Stefano Domenicali avait à ses côtés Luis Garcia Abad, qui était jusqu'à il y a quelques années le manager personnel de Fernando Alonso, mais l'Espagnol a été engagé pour l'aider à traiter avec de nouveaux promoteurs dans le monde entier.
Les discussions entre les Vietnamiens et le président de la F1 sont restées discrètes, néanmoins, il existe un intérêt naissant au Vietnam pour la compétition, notamment lorsqu'en décembre dernier, Honda Vietnam a organisé une course sur la partie permanente du tracé de Hanoï (ce dernier est semi-permanente, avec une partie empruntant les rues de la ville).
Pour ce qui est du retour du Grand Prix d'Afrique à Kyalami (qui aurait pu avoir lieu en 2023, 30 ans après sa dernière édition), des sources locales indiquent sur le gouvernement basé à Prétoria pourrait s'y investir. Cela fait suite aux dernières négociations qui ont échoué avec l'ancien promoteur privé, l'État serait prêt à verser les 50 millions demandés par la FOM pour y organiser une course.
L'impact économique attendu du retour du Grand Prix dans la banlieue de Johannesburg étant estimé à plus de 250 millions de dollars, il est clair que les autorités sud-africaines considèrent qu'il s'agit d'un investissement tout à fait raisonnable. Le dernier obstacle au retour de la Formule 1 dans le pays est donc la sécurité du dernier virage de Kyalami, qui nécessite pas mal de travaux pour que la piste soit homologuée par la FIA.