Alors qu'il avait signé la pole position du Grand Prix de Hongrie, Charles Leclerc a vécu un cauchemar dans la deuxième moitié de course où sa Ferrari n'avait plus de rythme. Il a fustigé le choix de son équipe à la radio, il s'explique sur sa frustration.
Alors que le Monégasque menait les débats au Grand Prix de Hongrie, les stratégistes de chez Ferrari ont décidé de réagir à l'arrêt de Piastri pour couvrir la stratégie de McLaren. Sauf que Leclerc aurait très certainement pu continuer à dérouler un rythme suffisant pour dérouler une stratégie différente. C'est ce qu'il comprit quand il a vu Norris prolonger son premier relais, comprenant que trop tard que le futur vainqueur n'allait faire qu'un arrêt.
Leclerc fustige Ferrari à la radio
Alors que les pilotes entament le dernier tiers de la course, Leclerc comprend que Norris dispose d'un rythme suffisant pour observer un seul arrêt et qu'il pourra s'imposer alors que les autres pilotes étaient sur une stratégie à deux arrêts. Pire, le Monégasque pensait même que le podium serait un miracle. Et le Monégasque envoie une missive à la radio : "C'est tellement frustrant, on a perdu toute notre compétitivité. Vous auriez dû m'écouter. J'aurais trouvé un moyen de gérer ces problèmes. Maintenant c'est juste inconduisible ! Inconduisible ! Ce serait un miracle de terminer sur le podium."
Et effectivement, il avait raison, près de deux secondes moins vite au tour face à Russell dans les dix derniers tours. Le Monégasque écopa de 5 secondes de pénalité pour une défense musclée en se décalant dans la zone de freinage, ce qui est répréhensible. Il s'est expliqué au micro de CANAL+ :
Je suis extrêmement déçu car le premier relais, c'est plutôt bon. Dans le deuxième relais ça s'est un peu compliqué, mais dès le tour 40 on a eu un problème avec le châssis. Il n'y avait donc plus aucun espoir, donc je suis extrêmement déçu et frustré.
Je ne sais pas s'il avait une autre solution, sur le moment c'est juste la frustration qui a parlé. Pour l'instant, je ne sais pas quoi dire, on va analyser ce qu'il s'est passé mais c'est très frustrant surtout sur une course où on pouvait jouer la victoire. On était vraiment en contrôle du rythme dès le premier relais, on revenait sur Lando Norris par la suite, et puis dès le tour 40 les problèmes ont commencé et ont empiré vers la fin. Je perdais deux secondes avec mes soucis de châssis. Ma pénalité de 5 secondes ne me surprend pas, je savais que j'étais très limite sur la défense.