Depuis plusieurs semaines, le débat fait rage concernant les suspensions utilisées par Mercedes et Red Bull. L'équipe Ferrari a demandé à la FIA une clarification de la règle concernant son système de suspension.
L'article 3.14 du règlement technique interdit les suspensions de type FRIC (Front and Rear Inter Connected). Ce système interdit 2014 consistait à créer une connexion entre l'avant et l'arrière de la monoplace.
L'article 3.14 précise
« À l'exception des conduits décrits à l'article 11.4, toute partie spécifique de la monoplace influençant ses performances aérodynamiques:
a) Doit respecter les règles relatives à la carrosserie.
b) Doit être fixée rigidement à la partie entièrement suspendue de la voiture (fixée rigidement signifie ne pas avoir de liberté).
À l'exception de la carrosserie réglable pour le pilote décrite à l'article 3.17 (en plus des parties minimales uniquement associées à son actionnement) et des conduits décrits à l'article 11.4, toute partie spécifique de la monoplace influençant sa performance aérodynamique doit rester immobile par rapport à la partie suspension de la monoplace.
Tout dispositif ou construction conçu pour combler l'écart entre la partie suspendue de la voiture et le sol est interdit en toutes circonstances.
Aucune partie ayant une influence aérodynamique et aucune partie de la carrosserie, à l'exception des parties visées à l'article 3.12 ci-dessus, ne peut en aucun cas être située sous le plan de référence.
A l'exception des pièces nécessaires à l'ajustement décrit à l'article 3.17, tout système, dispositif ou dispositif automobile qui utilise le mouvement du conducteur comme moyen de modifier les caractéristiques aérodynamiques de la voiture est interdit.
Des suspensions plus libres ou plus réglementés ?
Or, les systèmes de suspensions utilisées par Mercedes et Red Bull connectent les deux roues avant. Un système qui permettrait de jouer sur la souplesse de la suspension. D'autres équipes ont monté un tel systèmes sur leur monoplace, mais seules Mercedes et Red Bull utilisent un système hydraulique plus performant. Ferrari a, quant à elle, demandé une clarification sur son propre système, qu'elle envisage de monter sur sa monoplace. Un système encore plus complexe que celui des deux autres équipes.
Cependant, selon le site Internet Autosport, la majorité des équipes serait d'accord pour permettre le retour des suspension actives. Tout cela afin de faciliter la clarification qui actuellement en cours. Mais un tel changement ne pourrait se faire avant la saison 2018.
De plus, ce ne serait pas la seule solution envisagée. La deuxième solution consisterait à interpréter le règlement de manière très stricte. Cela nécessiterait une modification des termes du règlement.
La troisième possibilité reviendrait à exclure les systèmes de suspensions de la partie règlement technique concernant l'influence aérodynamique. Enfin, la dernière possibilité serait le maintient du règlement tel quel mais avec un contrôle plus important de la part de la FIA. De gros débats en perspective.