Lucas di Grassi n'a couru qu'une saison en F1, en 2010, avec la jeune équipe Virgin Racing. Mais d'autres opportunités se sont offertes à lui.
Fin 2008, après trois saisons en GP2, Lucas di Grassi envisage de rejoindre la F1. Ses liens étroits avec Renault l'aide à faire un essai avec l'équipe d'Enstone. Cette dernière a retrouvé le chemin de la victoire à Singapour et au Japon. Mais l'ombre du crashgate est déjà présente.
"C'est l'une des raisons pour lesquelles Renault s'est accroché à Nelsinho Piquet. Je n'ai donc pas eu le volant'', explique le pilote brésilien.
Peu de temps après, une autre équipe lui offre un essai, à savoir Honda. L'équipe japonaise sort d'une mauvaise saison et envisage de remplacer Rubens Barrichello. Bruno Senna est également testé. Mais le destin en décide autrement, quand Honda décide de se retirer de la F1. Ross Brawn reprend l'équipe et conserve les deux pilotes de la saison passée, à savoir Jenson Button, qui remportera le titre en 2009, et Rubens Barrichello.
La revanche de Lucas di Grassi
Après une nouvelle saison en GP2, où il termine troisième du championnat, Lucas di Grassi voit son rêve se réaliser. Le pilote brésilien signe un contrat avec Virgin Racing et rejoint officiellement la grille de F1 en 2010. Avec lui, il apporte un budget de cinq millions de livres.
Mais la saison s'avère un fiasco. La Virgin, créée uniquement par CFD, n'est pas à la hauteur et Lucas di Grassi n'obtient qu'une quatorzième place comme meilleur résultat. Il n'est pas reconduit pour la saison suivante, profitant de sa jeune expérience en F1 pour rejoindre l'équipe d'essai de Pirelli. L'année 2012 marque sa dernière apparition à bord d'une F1, toujours avec Pirelli.
Le sort s'acharne parfois sur le destin d'un pilote. Fin 2011, il effectue un essai avec Peugeot pour rejoindre le WEC. Alors qu'il est sur le point de signer son contrat, le constructeur français décide de se retirer du championnat d'endurance...