Long is the road... le refrain de la chanson de Jean-Jacques Goldman aurait pu servir d'introduction à l'histoire entre Liberty Media et la F1. Voici le récit de cette fabuleuse histoire.
Les premiers contacts entre le CVC Capital Partners et Liberty Media remontent à septembre 2013. Ce n'est que deux mois plus tard que les deux parties concluent un accord de confidentialité. En 2014 et 2015, les discussions continuent concernant une prise de contrôle de la F1.
Ce n'est qu'au début de cette année que les détails de la transaction sont connus. En effet, au début de l'année, Liberty Media et le CVC se rencontrent afin de discuter des conditions possibles et la structure de la transaction. La valeur de la F1 est à ce moment comprise entre 6,9 et 7,35 milliards d'euros. En avril, Liberty Media envoie au CVC un projet d'accord où un pourcentage de cet accord serait sous forme d'actions de Liberty Media. Aussi, le CVC demande la nomination d'un membre au conseil d'administration de Liberty Media et de renommer la société Formula One Group, une fois la transaction faite.
Vers les détails du rachat
En juillet 2016, les détails de la transaction commencent à émerger. Le rachat de la F1 par Liberty Media se fera sous forme d'actions, d'obligations et de cash. L'accord annoncé le 7 septembre 2016 prévoit l'acquisition de 18,7% de la F1 pour 664 millions d'euros, incluant une réduction de 66 millions d'euros. Cette somme provient de la trésorerie de Liberty Media. La seconde partie de la transaction est prévue au plus tard pour le 30 juin 2017.
Dans un document diffusé par Forbes, on peut voir que le financement sera ainsi composé de :
- 980 millions d'euros en espèces,
- 138 millions d'actions émises de Liberty Media,
- 312 millions d'euros en obligations à court terme (échéance à 30 mois) émis par Delta Topco.
La composition des revenus de la F1
Selon le document diffusé par Forbes, les revenus de la F1 se composent ainsi :
- entre 30% et 35% proviennent des circuits,
- entre 30% et 35% proviennent de la diffusion,
- 15% proviennent des sponsors et de la publicité
- 20% proviennent du Paddock Club, du GP2, du GP3, des licences et des ressources diverses.