Le pilote espagnol, double champion du Monde de F1, vient d'effectuer ses premiers tours dans une IndyCar. Il prendra son premier départ des 500 miles d'Indianapolis le dimanche du Grand Prix de Monaco.
Afin de préparer au mieux son entrée dans la discipline états-uniennes, Fernand Alonso a donc pris part aux essais mercredi dernier. De quoi engranger de l'expérience et de la confiance envers sa monture. Il a ainsi effectué 110 tours au volant d'une monoplace de l'équipe Andretti, avec de multiples changements dans les réglages.
Une simplicité qui rend l'IndyCar plus appréciable
Fernando Alonso estime que la simplicité des changements de réglages, comparer à leur complexité en F1, rend l'expérience IndyCar plus agréable.
« Vous savez, ils vous demandent si vous êtes prêt à l'intérieur de la monoplace, vous dites oui. Vous allumez la monoplace et vous partez. Ils mettent du carburant, des pneus, et vous sortez. En F1, il faut peut-être 6 minutes pour mettre en route la monoplace, car ils doivent vérifier et revérifier.
Il y a tellement de technologie, de l'électronique, les système hybride qui doit être lié avec le moteur à combustion, le système des freins et beaucoup de choses qui ralentissent chaque relais et chaque sensation que vous avez dans la monoplace. Donc ici, comme vous l'avez dit, c'est probablement plus amusant parce que vous allumez le moteur et vous y allez » a indiqué le pilote espagnol.
Plus de place pour le pilote en IndyCar
Une comparaison entre les deux séries qui ne se limite pas à la rapidité de mise en action. En effet, la vitesse des monoplaces en IndyCar diffère évidemment de celle des Formule 1. En réalisant un temps en 222.548 mph, Fernando Alonso a pu apprécier cette différence. Et il en va de même pour le rôle du pilote, comme le souligne l'espagnol.
« Je pense en F1, la simple sensation du volant avec la direction assistée et toutes les aides que nous avons, c'est un peu facile. Aussi, le niveau d'appuis, toutes les sophistications de la F1 donnent un peu plus d'appuis et une monoplace plus prévisible. Ici, c'est un peu plus brut. Tout est plus tourné vers la course. C'est définitivement plus rapide et différent. Mais au bout du compte, nous avons tous commencé en karting.
Nous avons tous commencé dans des petites catégories et probablement nous manquons ce genre de sensations quand vous arrivez en F1 et que vous avez tout son contrôle, vous savez, chaque millimètre ou chaque centième de seconde. Ici il y a plus de place pour le pilote, vous savez, lors des différentes phases du virage ou dans les différents relais ».