L'Italie a la chance de posséder deux Grands Prix de F1, quand d'autres pays ont perdu le leur, la France pour ne pas la nommer. Mais nos voisins italiens veulent conserver Imola et Monza au calendrier de la F1.
Depuis 2020 et le remaniement du calendrier à cause de la pandémie, on a vu Imola accueillir à nouveau la F1 avec le Grand Prix d'Émilie-Romagne. Depuis, il y est resté, ajoutant une deuxième course en Italie avec Monza.
L'Italie veut conserver Imola et Monza en F1
En mars dernier, le président de l'ACI (Automobile Club d'Italia), Angelo Sticchi Damiani, avait déclaré qu'il était peu probable que les deux circuits conservent leur contrat qui expirent tous deux en 2025.
Ce week-end, se tient le Grand Prix d'Émilie-Romagne à Imola (si la météo le permet), avant le retour de la F1 en septembre pour le légendaire Grand Prix d'Italie à Monza. Il n'est pas certain que les deux courses italiennes soient encore présentes en F1 au-delà de 2025, les deux pourraient même être en danger en fonction de l'émergence d'autres marchés.
Le vice-premier ministre Matteo Salvini est cité par La Gazzetta dello Sport : "L'objectif est de garantir les deux Grands Prix. Ils doivent absolument coexister." Le ministre italien des affaires étrangères, Antonio Tajani, a quant à lui ajouté : "Le fort attrait international de la F1 fait du soutien aux deux événements une priorité du gouvernement. La F1 donne une image dynamique, créative et gagnante au pays."
Un discours empreint d'optimisme, mais qui a au moins le mérite d'exister, si seulement quelques politiques français pouvaient aussi l'entendre de cette oreille pour le Grand Prix de France. Matteo Salvini continue :
"Les deux courses sont synonymes de travail, de tourisme, de beauté, d'identité, de tradition, de recherche, d'innovation et sont des symboles de richesse et d'emploi qui, dans une période comme celle-ci, sont sacrés."
"Les défis de la durabilité sont tout à fait acceptables, mais le rugissement des moteurs, les beaux moteurs qui dérangent certaines personnes, est irremplaçable. En tant que ministre et en tant que ministère, nous sommes là, non seulement avec les 5 millions que nous avons donnés financièrement, mais surtout en tant que soutien culturel", a-t-il ajouté.
L'Italie veut donc conserver ses deux Grands Prix, Imola et Monza, avec un soutien public affiché et la volonté de mener les négociations avec la F1. En France, Stefano Domenicali attend désespérément un interlocuteur du gouvernement français pour le retour du Grand Prix de France, ce qu'il n'a jamais eu jusqu'à présent.