Le Grand Prix d'Émilie-Romagne qui a débuté dans des conditions compliquées avec la pluie, a offert de nombreux rebondissements, dont la sortie de piste de Lewis Hamilton.
Alors qu'il prenait un tour à des retardataires, George Russell et bientôt son coéquipier Valtteri Bottas, Lewis Hamilton est parti à la faute en sortant dans un bac à gravier au virage 7. Après une tentative en remettant les gaz, le pilote arrachera une partie de son aileron avant sur les barrières du circuit, et décida d'opérer une marche arrière. Et c'est là que naît la controverse...
Hamilton en marche arrière, pas de sanction
Beaucoup se demandent pourquoi Lewis Hamilton n'a pas été pénalisé suite à sa marche arrière effectuée pour regagner la piste. Dans l'inconscient collectif, cette manœuvre est interdite, en fait, il n'en est rien !
En effet, il n'y a pas de règle dans le Règlement Sportif qui interdise la marche arrière en piste, uniquement pour une marche arrière dans la voie des stands. Cependant, les règles stipulent que les pilotes doivent rejoindre le circuit de manière sûre et contrôlée, et Michael Masi (le Directeur de Course) a expliqué comment Hamilton a pu le faire malgré sa marche arrière.
"Je pense qu'en regardant l'incident, en faisant marche arrière depuis le bac à gravier jusqu'au bord du circuit, en écoutant la radio de Lewis entre lui et son équipe, ils l'ont absolument conseillé tout au long de l'endroit où c'était", a expliqué Masi aux médias. "Donc, dans cette circonstance particulière, je n'envisagerais pas de rapporter ça aux commissaires."
Faire marche arrière sur un circuit après une erreur n'est pas unique au cas d'Hamilton. On se souvient que Mika Häkkinen avait réalisé la même manœuvre à Mirabeau à Monaco en 1999, cédant la deuxième place à Eddie Irvine alors qu'il quittait la zone de dégagement pour rejoindre la piste, lui également sans pénalité.
Masi a confirmé que, bien que cela n'allait pas contre le règlement, des sanctions peuvent être infligées si ce n'est pas fait de manière sûre et contrôlée comme ce qu'a fait Hamilton.
"C'est au cas par cas que vous devez examiner l'ensemble complet des circonstances qui entourent la manœuvre, là, il n'y avait rien à redire" a conclu Michael Masi.