Si Max Verstappen reste intouchable au volant de sa Red Bull, Toto Wolff pense que son équipe Mercedes se trouve au niveau de performance de la seconde monoplace de l'écurie autrichienne pilotée par Sergio Pérez.
Max Verstappen a été intraitable lors du dernier Grand Prix de Belgique, tournant même plus d'une seconde plus vite que son propre coéquipier, Sergio Pérez. Pour l'équipe Mercedes, 4ème avec Lewis Hamilton, le constat est clair : l'équipe se trouve au niveau de la Red Bull du Mexicain mais encore très loin de celle du Néerlandais.
Verstappen reste intouchable pour Mercedes
Toto Wollf, le directeur de l'équipe allemande, estime que son équipe va dans la bonne direction malgré l'écart important qu'il reste à combler avec le double champion du monde en titre qui roule fréquemment une seconde plus vite que le reste du peloton.
"Nous semblons suivre des voies de développement similaires, mais il y a une voiture [Verstappen] qui est plus rapide et qui était à une seconde et demie par tour quand il poussait au début du relais. Donc nous devons nous en occuper. Il suffit de retirer Max de l'équation. La deuxième Red Bull est là où nous en sommes. Ce serait une saison fantastique et une course serrée, mais le chronomètre ne ment jamais. Il y a juste un gars dans une voiture qui est au-dessus de tous les autres et nous devons juste le rattraper, il n'y a pas d'autre choix."
Le dernier Grand Prix en Belgique a cependant révélé quelques difficultés dans le comportement de la W14 avec notamment le retour du marsouinage dont se sont plaints Lewis Hamilton et George Russell.
"J'ai vu les données et parlé aux pilotes." précise Wolff dans les colonnes du site officiel de la F1. "Le principal facteur limitant [samedi et dimanche] était le rebond. La voiture rebondit littéralement dans chaque ligne droite. Même Blanchimont est un virage dans lequel Lewis a dû lever alors qu'il s'agit facile en temps normal et, si vous rebondissez sur la ligne droite, vous surchauffez les pneus au freinage."
"C'est un cercle vicieux qui a été le principal facteur limitant ce week-end. C'est frustrant de partir en vacances comme ça, mais [après la course] nous en saurons plus en nous basant sur les données." conclut le manager autrichien.