L'idée a été évoquée à plusieurs reprises, celle d'étendre le calendrier de la F1 à 25 Grands Prix, ce que Jean Todt ne veut pas pour l'instant.
Tout va changer en 2021 en F1, le design des voitures, le règlement sportif et technique et les nouveaux Accords Concorde qui régissent les droits commerciaux de la discipline. Mais une autre tendance modifie profondément la F1, c'est son calendrier à rallonge.
Pas de saison à 25 courses dans l'immédiat
C'est l'une des craintes des écuries pour le futur, une saison à 25 Grands Prix alors que 2020 sera déjà une année record avec 22 courses. La logistique s'annonce tendue, les organismes en interne des écuries vont souffrir de ce calendrier soutenu, notamment les ingénieurs, mécaniciens et tout le personnel des équipes qui sont souvent éloignés de leur famille...
Plus tôt cette année, Lewis Hamilton était contre l'idée de courir 25 courses en une saison, Max Verstappen pensait l'inverse. Sebastian Vettel déclare qu'il s'agit d'un gros sujet en F1 à traiter et s'interroge de la courte durée des pauses offertes.
Quant aux nouveaux propriétaires de la F1, Liberty Media, le PDG Chase Carey pense que les marchés comme l'Asie et les USA sont porteurs de gros volumes en terme de ventes pour les constructeurs et qu'il serait nécessaire de s'y produire plus souvent. Une seconde course est en négociation aux USA, le Grand Prix de Miami est sur les rails mais essuie de gros problèmes d'organisation, notamment auprès des locaux qui ne veulent pas de cette course.
Quant au Président de la FIA, Jean Todt, il pense que le processus pour arriver aux 25 Grands Prix serait assez long et qu'il serait préférable pour le moment de se contenter des 22 courses déjà inscrites au calendrier. Beaucoup de directeurs pensent également que la F1 perdrait un peu de son exclusivité en se produisant autant de fois à l'année, certains souhaitant même un retour à une saison à 17 ou 18 courses.