Les monoplaces vont radicalement changer en 2022 avec un accent mis sur l'effet de sol dans le but de créer un spectacle avec plus de dépassements. Et le travail est bien avancé sur la nouvelle Ferrari, selon Binotto.
La saison 2022 va-t-elle permettre enfin à Ferrari, un retour au sommet de la monoplace et lui permettre de décrocher un titre, pilote et constructeur, qui lui échappent depuis 2007 et 2008.
La Ferrari de 2022 est bien avancée
"La saison 2022 arrive et c'est le moment où l'on fige normalement les géométries du châssis et l'ensemble du concept de la voiture, la disposition des suspensions, la disposition du refroidissement, donc disons que le concept est certainement très avancé", a-t-il déclaré.
"Pendant que le concept est gelé, le châssis est en production. Il est temps que nous continuions à travailler sur la forme de la carrosserie, sur l'aérodynamique, les ailerons, la carrosserie etc... Et sans aucun doute nous travaillons beaucoup sur l'unité de puissance, celle de l'année prochaine sera tout à fait nouvelle dans son concept..." a-t-il ajouté.
Une mise à niveau du moteur est également prévue pour cette saison. Ferrari espère que cela lui permettra de gagner en puissance, et Binotto explique pourquoi c'est si essentiel pour que l'écurie puisse redevenir l'équipe qu'elle était autrefois.
"Pour nous, il sera important de faire le pas le plus important possible, sachant que c'est en quelque sorte l'écart ultime en termes de performance de l'unité de puissance. L'objectif est d'essayer de combler ce désavantage, c'est pourquoi nous travaillons dur sur le moteur et c'est un moment clé où non seulement vous devez trouver la performance mais aussi commencer à homologuer complètement la fiabilité pour la saison prochaine."
Quant à savoir quand la mise à jour du moteur sera prête à être utilisée en course, Binotto a exposé certains des défis auxquels ils sont confrontés et n'a pas voulu indiquer une course précise à laquelle il sera prêt.
"Nous travaillons très dur pour qu'ils soient prêts le plus tôt possible", a-t-il déclaré. "C'est un changement de technologie du côté des hybrides. Pour les introduire, nous devons d'abord transporter les matériaux et, étant donné qu'il s'agit de matériaux dangereux, nous avons besoin d'homologations et de certifications complètes."
"Il ne s'agit donc pas seulement de développer le système hybride sur les bancs d'essai et de prouver d'une manière ou d'une autre sa fiabilité, mais il y a beaucoup d'aspects qui doivent être abordés pour qu'ils soient disponibles sur la piste."
"Pour l'instant, il n'y a pas de course qui soit décidée. Elle le sera dès que possible car nous pensons que le fait de la faire tourner autant que possible cette saison sera intéressant pour la saison prochaine. J'espère que ce sera dans les prochaines courses, et très bientôt", a conclu Binotto.
La Scuderia arrive au Grand Prix de Russie ce week-end avec un retard de 13,5 points sur McLaren, troisième au classement.