Pour Flavio Briatore, l'équipe Aston Martin a fait un très bon choix en décidant d'enrôler Fernando Alonso, une situation bien meilleur d'après lui que si Sebastian Vettel était resté en Formule 1.
La déclaration ne surprendra personne en venant de Flavio Briatore, néanmoins, qui aurait mis une pièce sur Aston Martin et surtout sur Fernando Alonso dont on a souvent pointé ses mauvais choix de carrière aux dépens de son talent, qui a plus qu'une fois, mis en évidence ses capacités à transcender une monoplace.
Briatore revit la glorieuse époque Alonso
Flavio Briatore, mentor et co-manager de longue date d'Alonso, a déclaré que le pilote de 41 ans a démontré depuis le début de l'année qu'il était toujours le même double champion, avec la même volonté de vaincre.
"Ils ont même essayé de lui retirer son podium avec une pénalité qui ne devrait même pas être discutée", a déclaré Briatore au journal italien Corriere della Sera. "À 41 ans, il est plus rapide que les jeunes de 20 ans, mais je n'ai jamais eu aucun doute. Ils ont dit qu'il était trop vieux, qu'il n'était pas un homme capable de travailler en équipe. Tout cela n'a aucun sens. Il suffit de lui donner la voiture et il obtient des résultats exceptionnels", a ajouté l'Italien.
Cependant, au vu de la forme des Aston Martin en 2022, il n'était pas si évident de parier sur l'écurie de Silverstone, même si Lawrence Stroll s'est fait la promesse que son équipe serait un Top Team.
"C'est vrai que nous avons été partagé sur la décision", a-t-il déclaré. "Nous avons pris un risque. Mais cela en valait la peine. Ils nous ont proposé un contrat de deux ans alors que d'autres, sous prétexte de l'âge, ne lui proposaient qu'une année. Et puis nous savions que Lawrence Stroll était en train de constituer une grande équipe. Nous avons vu qu'il y avait une volonté de changement qui n'existait pas, par exemple, chez Alpine."
Et sur ce début de saison 2023, Aston Martin qui n'était que 7e l'an passé, a non seulement doublé McLaren et Alpine, mais se paye aussi le luxe de devancer Ferrari et Mercedes. Et ça, peu de monde l'avait anticipé.
"J'attendrais avant de dire que le championnat du monde est déjà terminé", continue l'homme d'affaires de 72 ans. "L'Aston est encore une voiture vierge. Nous verrons à quel point elle peut évoluer avec les développements."
"Les autres doivent encore comprendre leurs problèmes, alors que Fernando a une voiture facile à comprendre et à conduire. S'il a l'opportunité de gagner, il ne la laissera pas passer. Fernando a apporté un enthousiasme et une ambition qu'ils n'avaient jamais vus auparavant", précise-t-il. "Cela n'a rien à voir avec la période de Vettel."