Pour Leclerc, la performance n'a pas manqué en 2022

Charles Leclerc est à l'heure du bilan de la saison 2022 et accepte déjà que son adversaire Max Verstappen soit titré. Il ne pense pas, néanmoins, que la performance de sa voiture lui ait fait défaut cette année.

Charles Leclerc affirme que son équipe doit se concentrer sur ses propres performances alors que la saison 2022 touche à sa fin, le pilote monégasque acceptant l'inéluctable titre de Max Verstappen.

Leclerc fait un premier constat sur 2022

À Suzuka, le Néerlandais a besoin de la victoire et du meilleur tour pour remporter son deuxième championnat alors que, si Verstappen gagne et que Leclerc termine troisième avec le meilleur tour ou moins, le pilote monégasque concédera le championnat ce week-end.

"Eh bien, comme je l'ai dit avant Singapour, je pense que nous devons utiliser ces dernières courses. Je pense de manière réaliste que Max va être champion, si ce n'est pas ce week-end, ce sera très, très bientôt, mais nous devons nous concentrer sur nous, essayer de bien exécuter le dimanche."

"Parce que la performance n'est pas ce qui nous a manqué cette année. Si nous regardons depuis la première course jusqu'à maintenant, nous avons toujours été forts et la performance a toujours été assez bonne pour se battre pour les victoires, à part quelques week-ends moins bons, mais il n'y en a pas eu beaucoup."

"Je pense qu'il s'agit surtout d'essayer de tout mettre ensemble en venant le dimanche : la stratégie, la gestion des pneus et oui, c'est là-dessus que nous nous concentrons pour le moment, et c'est l'étape que nous devrons faire l'année prochaine pour nous battre pour le championnat."

Pour ce Grand Prix du Japon, Leclerc ne se fait pas beaucoup d'illusions et voit la Red Bull RB18 très forte, avec des défis similaires à Spa-Francorchamps, où Max Verstappen s'était imposé depuis la 14e place sur la grille de départ.

"Red Bull sera très fort ici, c'est une piste où vous faites rouler la voiture dans une position similaire à celle de Spa, et je m'attends à ce qu'ils soient très, très forts. J'espère que nous avons bien appris de Spa et que nous serons plus forts que nous l'étions là-bas", a-t-il ajouté.

"Personnellement, je pense que tous les pilotes, nous aimons le premier secteur", a-t-il expliqué. "C'est un défi incroyable, une section si rapide, et un enchaînement de virages, si vous en ratez un, vous ratez toute la section. C'est ce qui le rend si excitant pour moi, du point de vue du pilotage. Ensuite, il y a évidemment aussi les fans, qui sont tous passionnés et proposent toujours des idées très créatives et c'est toujours un bon moment d'être ici."

Gaël Angleviel

Mon aventure avec les sports mécaniques commence au Monte-Carlo 1987. De rédacteur à auteur, l'écriture est le moteur de ma passion.

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