Carlos Sainz a bien été le plus rapide lors des qualifications pour le Grand Prix d'Italie. Ici à Monza, le Temple de la vitesse, et devant les Tifosi pour acclamer la Scuderia Ferrari. Mais pourquoi les Ferrari ont-elles échappé à une sanction ?
Ici, à Monza, la vitesse de pointe prime plus que tout, et on a l'habitude de voir une procession de monoplaces au ralenti dans le dernier secteur afin de s'élancer sans être gêné par une voiture devant, et ceux de derrière espèrent profiter de l'aspiration. On l'a vu ce week-end en FIA F2 et FIA F3, cela a même provoqué des contacts et des sorties de piste.
Les Ferrari ont échappé aux sanctions à Monza
Pour enrayer ce phénomène, il existe une directive de la FIA qui impose un rythme minimum au tour, lorsque les pilotes rentrent dans les stands afin de ne pas se retrouver au ralenti en piste. Ici, à Monza, la FIA a décider de durcir la règle en imposant ce temps maximum de 1'41 au tour lors de tous les tours de la séance qualificative, y compris les tours de sortie des stands (celui pour préparer son tour rapide).
Mais, lors de la première session Q1, les deux pilotes Ferrari ont été rattrapé par la patrouille, avec un tour en 1'50 pour Leclerc et 1'58 pour Sainz, ce qui est bien trop lent, et donc en dehors des règles dictées par la FIA.
Et malgré ce, les deux pilotes Ferrari n'ont pas été pénalisés, conservant de facto leur position sur la grille de départ, la pole position pour Sainz et la troisième pour Charles Leclerc. Voici l'explication des commissaires sportifs :
Les commissaires ont examiné minutieusement les données relatives au positionnement, les données de chronométrage, les caméras embarquées et les caméras de télévision en circuit fermé. Les deux pilotes sont restés à des vitesses égales ou supérieures à celles nécessaires pour rester en dessous de 1'41"0 sur la grande majorité du circuit et en particulier dans les lignes droites.
Cependant, dans les deux cas, les commissaires ont déterminé que les pilotes ont pris des mesures appropriées pour ralentir et rester sur le côté de la piste afin de ne pas gêner les autres pilotes, et dans les deux cas, ils ont fait cela de manière significative pour permettre à quatre pilotes de passer tout en laissant la voie libre à ces derniers.
Les commissaires déterminent donc qu'ils n'ont pas conduit "inutilement lentement", et qu'à l'évidence, la raison pour laquelle ils ont tous deux dépassé légèrement le temps maximum était due à leur pilotage approprié.