On connait les décisions aléatoires de la FIA, qui font généralement peu d'heureux, que ce soit au niveau des pilotes, des équipes et même des fans. Mais l'Arabie saoudite a mis en lumière une nouvelle mode.
Second drapeau rouge sur le circuit de Jeddah, suite à l'incident impliquant Sergio Pérez, Nikita Mazepin et George Russell. Le départ a été très houleux entre les deux prétendants au titre mondial Max Verstappen et Lewis Hamilton. L'incident dans le premier virage laisse penser à une investigation entre les deux pilotes.
Mais l'arrêt prématuré de ce second départ n'a pas permis la possibilité aux pilotes de résoudre leurs différends sur la piste. De ce fait, nul ne pensait vivre ce qu'on a pu vivre dans la voie des stands.
La FIA lance le "penalty deal"
Dans une discussion diffusée par le détenteur des droits, on entend la FIA, par la voix de Michael Masi, discuter avec Red Bull.
"Je vais vous donner l'opportunité de partir deuxième après ce qui s'est passé dans le deuxième virage'', explique Michael Masi à Red Bull. "On accepte la deuxième position si Ocon est en pole'', indique l'équipe autrichienne, avant que le directeur de course de la FIA ne se reprenne et indique "je voulais dire derrière Hamilton''.
Au même moment, Michael Masi communique avec Mercedes et déclare : "Esteban en premier, Lewis en deuxième et Max en troisième. C'est l'offre que j'ai faite. Nous vous informerons sous peu. Évidemment, s'ils n'acceptent pas, nous la transférerons aux commissaires sportifs''.
Aujourd'hui, la direction de course de la FIA vient de créer le "penalty deal", qui pourrait ouvrir une boite de Pandore à l'avenir. La règlementation sportive a tendance à être difficilement applicable. On a pu voir durant la saison que les esprits s'échauffaient et que cela n'était qu'une lutte d'arguments, voire de mots.
Cette situation inédite, presque farfelue, a fait l'indignation de nombreux spécialistes de la F1. Gary Anderson, ancien directeur technique de Jordan ou Prost Grand Prix notamment, s'insurge, tweetant : "il ne devrait pas s'agir de conclure des accords entre la FIA et l'équipe, il devrait s'agir de la mise en œuvre des règles écrites''.