Daniel Ricciardo se lance dans un nouveau défi chez McLaren, espérons-le, sa dernière écurie avec laquelle il espère retrouver la plus haute marche du podium. Mais l'australien a eu des contacts avec Ferrari par le passé.
Ils sont nombreux les pilotes qui ont eu des discussions avec l'écurie de Maranello, sans jamais pouvoir signer de contrat. Robert Kubica aurait pu rouler pour la Rossa en 2012, Nico Hülkenberg avait un précontrat, Mark Webber fut approché, même Jenson Button aurait pu les rejoindre en 2013.
Quelques échanges téléphoniques entre Ricciardo et Ferrari
Après avoir fait ses classes dans le giron Red Bull, Ricciardo est passé chez Renault en 2019 puis chez McLaren en 2021. Sur ces deux transferts, son nom a été associé avec la Scuderia Ferrari, et des échanges téléphoniques ont eu lieu entre le pilote et Maranello. C'est dans une interview accordée à ESPN que l'australien confirme ça.
"Ces discussions n'ont jamais abouti à une signature d'un contrat, il y a eu quelques appels téléphoniques, mais même là, on n'est jamais arrivé à parler de détails comme le salaire ou la durée du contrat. On n'est jamais allé jusqu'à, disons-le, la deuxième étape. C'était toujours à un niveau de simples échanges."
Daniel Ricciardo a souvent été considéré comme un bon parti pour la Scuderia Ferrari en raison de son héritage italien du côté de la famille de son père.
"Il y avait des discussions et tout ce genre de choses et, pour sûr, quand il n'y avait pas d'italiens sur la grille pendant quelques années, je pense que j'étais considéré comme le pilote le plus proche d'avoir cette étiquette et les gens disaient que je serai une bonne recrue pour Ferrari. Mais est-ce que nous aurions été bien assortis ? Oui, je le pense, ça aurait été une belle histoire à raconter."
L'australien a déclaré qu'il était un fan de Ferrari dans son enfance, mais qu'il n'avait pas le cœur à piloter pour l'équipe italienne lorsqu'il a débuté en Formule 1.
"En grandissant, en tant que très jeune fan avant de courir, c'est Ferrari que je soutenais", a-t-il ajouté. "Nous étions, je suppose, une famille Ferrari parce que mon père est né en Sicile, mais c'est à peu près tout. Et en disant cela, mon père était aussi un grand fan de Senna, donc nous ne vivions pas exclusivement pour Ferrari. J'avais un peu de produits dérivés de Ferrari, mais ce n'était pas mon rêve de courir pour eux. Mon rêve a toujours été d'aller en Formule 1."